AU MOMENT DE MOBILISER, IL EN APPELLE AUX VALEURS FAMILIALES ITALIENNES ET, POUR RENFORCER LE CONFINEMENT, PROMULGUE LES LOIS MATILDA, DU NOM DE SA MИRE
Ce qui frappe à New York, ces jours-ci, c’est le silence. Fini les camions de pompiers dévalant les artères à toute vitesse, sirènes hurlantes. Dans la ville, l’une des plus bruyantes au monde, on peut désormais se parler sans devoir élever la voix. Sur la Cinquième Avenue, les boutiques de luxe ont fermé. Les taxis jaunes ont quasiment disparu. A Wall Street, le parquet de la Bourse est vide – une première– mais les cours sont devenus fous. A Broadway, de nombreux théâtres ont éteint leurs néons. Sur Times Square, les écrans publicitaires géants ressemblent à d’inutiles vestiges d’une époque révolue : la place est déserte.
La ville qui ne dort jamais s’est figée. Les New-Yorkais se croyaient invincibles depuis qu’ils se sont relevés du 11 septembre. Mais aujourd’hui, dépourvus d’assurance chômage, ils se demandent comment ils vont payer leur loyer. Ils font la queue devant les épiceries, seuls magasins ouverts, qui limitent
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