Paris LE JOUR OÙ ANNE HIDALGO A RAFLÉ LA MISE
«On avait déjà la tête ailleurs, ça n’était pas une journée d’élection comme les autres», glisse Pacôme Rupin, tête de liste LREM dans la circonscription Paris centre. Et d’ajouter, comme pour se réconforter : « On est dans une situation anxiogène et il y a eu une prime aux sortants, une prime à ce qu’on connaît.» Anne Hidalgo, la maire sortante si critiquée, est arrivée en tête du premier tour avec presque un , le XI , le XIX , c’est un plébiscite, nous dépassons les 40 % », se félicite Frédéric Lénica, son directeur de cabinet à la mairie. Et d’ajouter : « Notre campagne parlait aux gens, on l’a senti sur le terrain.» La socialiste a capté l’électorat écolo. Alors que certains sondages, en début d’année, le donnaient à 15 %, le candidat EELV David Belliard a fini quatrième, avec 11,6 % des suffrages, ne progressant que de deux points par rapport au score écolo en 2014 dans un contexte national qui leur est pourtant largement favorable. «Hidalgo a mis l’écologie au cœur de sa campagne, l’alliance avec elle est naturelle », explique aujourd’hui Anne Souyris, tête de liste EELV dans le XIII . Voilà comment enterrer la hache de guerre en vue d’accords pour un second tour… qui n’aura pas lieu de sitôt. Lundi soir, le Premier ministre a annoncé un report au 21 juin.
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