RÉMUNÉRATION EN FESTIVALS, UNE NOUVEAUTÉ EN FRANCE
Chaque année, environ 200 festivals littéraires ont lieu dans l’Hexagone et 95 d’entre eux perçoivent une aide (de 10 000 à 80 000 euros) du Centre national duafin de supporter ces nouveaux frais au moins en 2016. Ce qu’ils ont obtenu, de sorte qu’aujourd’hui, malgré de réelles contraintes administratives, témoigne Marie-Madeleine Rigopoulos, commissaire générale du salon nancéen. Ici comme à Lyon, on rémunère chaque auteur s’exprimant en débat, qu’il soit français ou étranger. Idem à Brive, sauf dans le cadre de débats courts ou plus promotionnels. Le tout, selon un tarif réglementé allant de 141,07 euros à 376,19 euros nets*. précise la directrice de Quais du polar, Hélène Fischbach. Sachant que ces événements (d’accès gratuit) programment entre 100 et 300 auteurs, lors d’une soixantaine de débats disséminés en cinq ou six lieux de la ville, le coût supplémentaire est énorme (45 000 euros pour l’édition 2019 du Livre sur la place). Certains organisateurs ont démarché plus de partenaires, d’autres ont demandé aux éditeurs de participer aux frais d’intendance, ou ont négocié un délai supplémentaire pour rémunérer les participants.
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