L’AUTO-ÉDITION, UNE STRATÉGIE D’APPOINT ?
n novembre, Victoria Wilmotte lançait son nouveau site Web sur lequel elle commercialise sa première collection autoproduite, la VW Factory Collection. Une série de vases, suspensions et autres objets en acier plié coloré qu’elle réalise dans son atelier parisien du même nom et commercialise sur son e-shop. Éditée depuis plusieurs années, la trentenaire diplômée de Camondo et du Royal College of Art a fait le choix de l’auto-production avec l’idée, à terme, de lancer sa marque tout en continuant à travailler en parallèle pour des maisons d’édition. Marine Peyre, éditée par Gautier ou Movisi, a également diversifié son activité en 2015 en s’auto-éditant et en créant sa marque de mobilier destinée aux contracts. Pour la designer, qui dessine ses collections ensuite. En 2014, c’était au tour de François Azambourg d’embrasser l’auto-édition avec une collection portant son nom. Une incursion de deux ans rendue possible grâce à deux mécènes qui ont financé ses productions. Sa démarche s’apparentait à celle d’un travail d’artiste. , se souvient le designer, qui, depuis, faute de succès, en est revenu. Certains créateurs possèdent même leur propre atelier de fabrication, comme Exsud. Depuis ses débuts, en 1999, le duo féminin basé en Pologne et à Annecy édite et produit du mobilier qu’il vend sur son site Internet, dans le prolongement de son activité d’architecture d’intérieur.
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