Avant d’être un salon, Bonnes Mines est d'abord un collectif. De quoi s'agit-il?
Bonnes Mines est le rassemblement de quatre dessinatrices textile: Charlotte Priou, Charlotte Janvier, Chloé Chapeaublanc (studio Holy Fibers) et moi-même (Emilie Filatreau, Atelier Forte Tête, ndlr). Ce projet est né en 2020. En plein épisode de Covid, il était devenu impossible de se regrouper sur les grands salons auxquels nous avions l'habitude de participer. Tous très isolés durant cette période, l'idée de se regrouper en collectif nous a semblé être un bon moyen pour recréer du lien entre designers textiles, échanger des bonnes pratiques et se soutenir. C'est aussi à ce moment qu'est née l'idée de créer un salon à petite échelle, convivial et au cœur de Paris, qui pourrait nous permettre de nous rassembler et présenter notre travail. Une parenthèse inspirante, source d’émulation créative.
La première édition du salon Bonnes Mines s'est déroulée à Paris, en février 2021. Comment cet événement est-il venu concrétiser votre ambition?
Au tout début, il s'agissait vraiment de mettre en commun