VICTOR BOËDA LE DESIGN au service DU LUXE
“Ce passage du singulier au pluriel témoigne d’un regard du métier de designer”
Un parcours professionnel est rarement linéaire. Celui entamé par Victor Boëda à la fin des années 2000 recèle son lot de doutes et de ruptures, d’évolutions et de renaissances; tout ce qui, quelque douze ans plus tard, lui confère une remarquable cohérence. « Le virage, estime-t-il, s’est opéré à mi-parcours, le jour où j’ai pris conscience que le secteur du meuble était en crise. »
UNE CARRIÈRE DE DESIGNER ENGAGÉE À 100 À L’HEURE
Jusqu’alors, Victor avait suivi la voie toute tracée du designer d’édition dont le talent — tôt révélé par le concours des jeunes créateurs Steiner qu’il remporte en 2007 — lui se souvient-il, ». Cet intérêt pour la recherche d’ADN ne le quittera jamais. Après l’édition du projet en question — un système de sièges modulaires baptisé « 1, 2, 3 » — la carrière du jeune homme part en fusée ! Bien qu’il n’ait pas été formé au design de meuble au cours des cinq années passées au Strate College Designer, il dessine pour Steiner une dizaine de pièces. Parmi elles, la table « Franck », le lampadaire « Cache-Cache » ou encore la très remarquée collection d’assises « Lilium ». Le site de production de Rodez devient illico son terrain de jeu favori. Il y découvre l’expertise et le savoir-faire des prototypistes, des mouleurs et des couturières qui accueillent sa créativité à bras ouverts. Un changement de direction (Xavier Bourdery quitte la maison en 2009) aura raison de cette collaboration.
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