NOUVEAUX MONDES
les Iconobox délivrent, dans leur écrin de bois ou de métal, réalisé sur mesure par des artisans d’art, leur univers onirique. Et surréaliste, sorte de cadavres exquis en trois dimensions. » Semblables à des cabinets de curiosités miniatures, peuplés d’étranges personnages en terre, des tableaux à petite échelle, d’animaux naturalisés, de fossiles, de colonnades, de crânes… ces espaces mentaux sont autant philosophiques qu’artistiques, tout en sauvegardant une part d’enfance « ». Dans ces huis clos s’expriment aussi les différents talents de cet autodidacte bourlingueur, toujours à l’affût de la poésie de l’instant. « » S’ensuivent de nombreux ouvrages aux éditions Grasset, témoignant de la présence des animaux dans les villes et questionnant l’altérité, la véritable, à la demande du musée de la Chasse, avec une introduction d’Antoine de Caunes. Dans le capharnaüm de son atelier, trônent sur son bureau deux écrans qui passent de façon aléatoire les 42 350 images sélectionnées, collectionnées par l’artiste, des oeuvres de Vermeer, Goya, Delacroix, Bonnard, Picasso, Steinberg, Brassaï… et François Fontaine, qu’il salue comme le plus grand peintre vivant resté méconnu. Ce musée imaginaire enfantera-t-il d’autres Iconobox ? À suivre.
