Un brûlot républicain
Au cinquième dialogue de la friponne Eugénie, exténuée de plaisir, réclame une pause et demande à ses instituteurs Dolmancé sort alors une brochure achetée leLe chevalier de Mirvel – – lit l’opuscule d’une dizaine de pages, où il est démontré qu’il ne suffit pas de vivre en république pour être républicain. Il faut y mettre un peu plus de corps, de chair contre la que le vertueux et abstrait Robespierre a fabriquée. Sade livre dans cet intermède d’audacieuses et d’inquiétantes réflexions sur la religion, la politique et les principes du bon gouvernement. Des dogmes révolutionnaires convenus y côtoient des éléments plus paradoxaux, notamment cette considération sur l’inceste, qui Même s’il ne faut pas confondre l’excès charnel avec l’excès idéologique, le projet de généraliser les boudoirs n’a pas (encore ?) été mis au programme des défenseurs des « valeurs de la République ».
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