ÉNERGIES EN HARMONIE
Enfant du Vercors, descendant d’agriculteursmaraîchers isérois, skieur et randonneur chevronné, il a la nature pour culture. « », explique Christophe Aribert. C’était il y a quatre ans. Alors au Grand Hôtel d’Uriage-les-Bains, où il avait conservé les deux étoiles Michelin avec un» Bonnes ondes faisant, son chemin le mène à l’architecte Joëlle Personnaz, qui lui ouvre la porte de la géobiologie. Au même titre qu’un corps humain a une circulation d’énergie, un lieu dégage des énergies telluriques, dues à la nature du sous-sol, aux failles qui le composent, à l’eau qui jaillit et circule, etc. Une cartographie plus tard, avec quelques conseils de bon sens, cette experte des rénovations écologiques, contemporaines et oniriques lui propose une extension pour loger le restaurant gastronomique, assortie d’un jardin-potager en toiture. « », s’enthousiasme le chef, adepte d’une cuisine qui allie plaisir, esthétisme et bien-être. Parce que la convivialité et l’échange sont des ingrédients qui lui tiennent à cœur, en accompagnement des légumes biologiques, herbes sauvages, poissons de lac et autres pépites du terroir, une table d’hôtes et des cours permettent d’approcher son savoir-faire, bien moins simple qu’il n’y paraît. Son respect du produit, dans un subtil équilibre entre texture et saveur, signe aussi la carte bistronomique du Café A, hospitalier du matin au soir. Multipliant des agencements et du mobilier sur mesure, fabriqués localement en bois massif, ce cocon aussi bioclimatique que design s’illumine aussi de cinq chambres dans une ambiance de maison d’hôtes. Plutôt que l’habituel spa, c’est d’ailleurs un cabinet de thérapies manuelles qui les jouxte, proposant aux clients comme aux extérieurs d’être pris en main par des étiopathes, des kinésiologues, etc. À terme, la santé sera aussi au programme de projets avec des écoles et des hôpitaux, fertilisant un site agricole à l’échelle du village. « » Parole d’arrière-petit-fils de sourcier.
