Au Havre, l’art entre terre et mer
epuis le succès de l’anniversaire des 500 ans de la ville en 2017, Le Havre s’est pris de passion pour les structures artistiques aux dimensions architecturales. Ainsi, cette année-là, de Vincent Ganivet, deux arches de 36 conteneurs colorés érigées sur le quai de Southampton, limpide clin d’oeil à l’univers industriel portuaire, est devenue l’une des bannières de la cité. Tout comme de Lang/Baumann, en perspective entre rues et plage. Elles font partie des huit oeuvres conservées après les festivités. Cet été, neuf nouvelles pièces seront installées. Thomas Malgras, directeur d’« Un été au Havre », explique : « Le ton est donné côté quais avec ville de carton conçue par Olivier Grossetête, aidé des Havrais à partir du 1er juin, et présentée le 29 juin. Aux Jardins suspendus, on croisera la troublante oeuvre organique d’Henrique Oliveira, alors qu’ de Stephan Balkenhol, nous ramènera vers Perret via des sculptures de céramique disposées aux fenêtres d’immeubles. Erwin Wurm jouera quant à lui sur les formes extrêmes avec sa miniature . Antoine Schmitt allume un essaim de pixels sur les cheminées de la centrale thermique, tandis que Susan Philipsz fera résonner son propre souffle dans l’église Saint-Joseph. Enfin, Alice Baude, Antoine Dieu et Baptiste Leroux, étudiants aux beaux-arts du Havre, ajouteront leurs propres créations spatiales. Ainsi, chaque été enrichit la collection semée dans l’espace public… avec une joyeuse insolence.
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