SIFFLEUR SANS SOUCI

Andrew Bird

My Finest Work Yet

LOMAS VISTA/UNIVERSAL

Avec son “meilleur travail à ce jour”, le néo-Californien est confiant.

Diplômé de la Northwestern University de Chicago pour sa maîtrise du violon qu’il pratique depuis l’âge de 4 ans, Andrew Bird est un musicien pur jus. A la fois multi-instrumentiste, auteurcompositeur, chanteur et siffleur, il mélange dans son répertoire un registre aussi large que varié, allant de la pop au bluegrass en passant par la musique classique, le jazz et le folk irlandais. Pour son dix-huitieme album, le natif de l’Illinois s’est exilé a Los Angeles avec le producteur Paul Butler (Devendra Banhart). Il en a tiré un écrin pop-folk poignant et enlevé ou l’ombre tutélaire de Jeff Buckey plane sur “Cracking Codes” ou “Archipelago”. A coups d’archets et de mélodies scintillantes, Andrew Bird porte avec une intensité lyrique, un songwriting sophistiqué et intemporel, dans la lignée d’un Paddy McAloon ou d’un Mike Scott.

PHILIPPE LANGLEST

Trapper Schoepp

Primetime illusion

XTRA MILE RECORDINGS

Mom! I’m on TV!

Curieuse, cette impression qui revient souvent sur ce d’entendre comme si Marc Bolan était né de l’autre côté de l’Atlantique, tant l’ambiance générale qu’a su poser Trapper Schoepp sur son troisieme (remember?) pendant les sept premiers titres jusqu’a “Sleight of Hand” qui fait atterrir l’album dans un ballet country-rock plus traditionnel. Un peu comme si on éteignait la télé.