Austin Power
UN FESTIVAL MONSTRUEUX, à l’image d’Austin, cité en éternel boom, encore en tête de liste, en 2019, du classement Forbes des villes des États-Unis où se trouvent les meilleurs jobs. L’époque du “keep Austin weird”, la maxime des hippies venus s’y installer pour fuir Nashville, est bien révolue. Pourtant, il est encore possible de vivre cinq jours de musique et de paix à Austin, à la cool et au vert.: la preuve par quatre.
Where’s the Hideout,
mercredi 13 mars
Le must be in.? La sauterie organisée par le couple Jonathan Tyler & Nikki Lane, deux artisans de la renaissance Americana de Nashville — elle, fait des disques façon Lone Justice produits par Dan Auerbach, lui, donne dans un classic rock 70’s limite sudiste. Ils sont de John Waters. La Modelo Especial, la bière locale mexicaine de rigueur, est fraîche, et le public, connaisseur, est venu avec ses chaises pliables. Toutes les conditions sont réunies pour assister au set impeccable de The Kernal, quintet du Tennessee inconnu au bataillon qui interprète les chansons de son album , comme une version sudiste du Band. Sans temps mort, c’est au tour de Justin Townes Earle de prendre la scène. Il est en solo et excelle dans l’exercice. Il en proµte pour dévoiler quelques titres de son prochain album, glissant ici et là des reprises de Mance Lipscomb et Lightnin’ Hopkins.
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