NEAL CASAL
Un suicide infiniment triste plutôt que rock’n’roll
L EST LA, A LA GAUCHE DE LA SCENE. Le type avec la Telecaster, les lunettes noires, la barbe poivre et sel et le projecteur qui se braque sur lui au moment des solos. Voilà, c’est lui, Neal Casal, l’arme fatale, l’atout dans la manche. Tout ce qui se fait de mieux dans le rock américain du dernier quart de siècle s’est arraché ses services. Ils l’ont eu sur disque, ils l’ont eu sur scène, ils l’ont eu dans leur groupe comme membre officiel ou officieux, ils l’ont utilisé aux choeurs, à la rythmique, au piano, à la basse, comme s’il pouvait ressusciter à lui seul une certaine idée du Wrecking Crew des années soixante, ces types à tout faire — et à tout — merveilleusement. Les Jayhawks, Lucinda Williams, Beachwood Sparks, James Iha, Fruit Bats, Cass McCombs, Willie Nelson, Vetiver, Ryan Adams, Chris Robinson… Neal Casal les a tous accompagnés, comme un bon soldat, avec son espèce de talent tranquille, sur le bout des doigts et la pointe
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