COGNAC EN FAIT TOUT UN ART…
IMPOSSIBLE DE MARCHER DIX MÈTRES à ses côtés sans qu’il soit I amené à s’arrêter, à saluer l’un, à gratifier l’autre d’une accolade ou d’une bise. C’est comme ça, presque inéluctable: il connaît tout le monde et vice versa. Même quand un meurtre est commis à Cognac, ce qui arrive tous les… personne n’est capable de s’en souvenir, il “faut” que la victime ait été, jadis, un gamin qu’il avait entraîné et formé lorsqu’il était professeur du judo, dans l’une de ses précédentes — et nombreuses — vies.
“Il”, c’est Michel Rolland, créateur-directeur-programmateur du Cognac Blues Passions, le festival qui fêtera cet été ses 26 ans lorsqu’il prendra une nouvelle fois d’assaut le jardin public et le centre-ville quatre soirs de suite (avec une “mise en bouche” au préalable à Jarnac, à quinze kilomètres de là) et secouera une fois de plus l’été charentais entre “grosses pointures” (Toto, Garbage, Roger Hodgson, Rickie Lee Jones, Véronique Sanson, Bernard Lavilliers, Louis Bertignac…) et artistes ou projets plus “underground” auxquels Rolland se fait un point d’honneur d’accorder la même attention. “Je refuse de hiérarchiser qui que ce soit, s’enflamme-t-il.
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