Get Back!
CONTRAIREMENT ÀJOJO, le héros de la chanson “Get Back” des Beatles, qui a quitté Tucson pour voir si l’herbe était plus verte en Californie, un autre Joe, Joey Burns plus précisément, fondateur de Calexico, a lui suivi le chemin inverse, laissant derrière lui la Californie où il a grandi pour s’installer dans la ville du sud de l’Arizona. Il y a trouvé non pas des prairies verdoyantes, mais un cadre idéal et inspirant pour créer de la musique. “Tucson est une ville où l’on vit plutôt bien, la scène ici est très créative, très libre, on a de tout, du punk, du hip hop, du rock, du metal, du mexicain, et tout le monde se croise, la ville est petite mais plutôt agréable”, explique Joey, installé dans l’un des fauteuils clubs du célèbre Hotel Congress, le plus vieux de la ville et monument historique, qui fête cette année son centenaire et connu pour ses jam sessions interminables, son fantôme et sa faune artistique. “Si vous voulez un peu plus de calme, vous devez traverser la rue et venir ici, s’amuse Shane Christenson, le directeur général de l’AC Hotel situé à quelques mètres du vénérable établissement. Car dès le printemps revenu, c’est dehors que ça se passe, autour du Congress, bien sûr, mais aussi dans les rues très animées du centre et, le week-end venu, des groupes prennent place sur les avenues centrales où des scènes sont installées, et
