Ici Londres
EN COLÈRE
La basse fracassée par Paul Simonon au Palladium de New York en 1979. La photographe Pennie Smith, en coulisses, immortalisera l’instant pour fournir une pochette mythique.
CELA FAIT UN MOMENT que le rock a fait son entrée au musée. Même le punk a déjà eu droit à son exposition il y a quelques années. Mais c’est sans doute la première fois que l’on consacre entièrement un événement muséal à un unique disque de rock. D’accord, ça n’est pas n’importe quel disque de rock. C’est de The Clash n’est pas anodin. Alors certes, Mick Jones, le guitariste, a déjà eu l’honneur de l’espace public il y a dix ans avec sa Rock & Roll Public Library, mais cela ne concernait en aucun cas un seul album, même double. Pour savoir ce qui a motivé à la fois le groupe et surtout l’établissement londonien, vénérable institution s’il en est, Robert Gordon McHarg III, le commissaire en charge de cette – il faut le dire – magnifique exposition, répond aux questions de lors du vernissage alors que le sound-system tenu de main de maître par Barry “Scratchy” Myers et l’inoxydable DJ de la scène punk londonienne, Don Letts, envoie ses watts.
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