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Armand
Un Soir chez Blutel
Mes amis
Série de livres électroniques9 titres

Emmanuel Bove

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

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À propos de cette série

Henri Duchemin et ses ombres est un recueil de nouvelles d'Emmanuel Bove, après Cœurs et visages.
Liste des Nouvelles
Le Crime d'une nuit
Un autre ami
Visite d'un soir
Ce que j'ai vu
L'Histoire d'un fou
Le Retour de l'enfant
Est-ce un mensonge ?
LangueFrançais
Date de sortie20 avr. 2024
Armand
Un Soir chez Blutel
Mes amis

Titres dans cette série (9)

  • Mes amis

    1

    Mes amis
    Mes amis

    Mes amis est le premier roman d’Emmanuel Bove, publié en 1924. | Victor Bâton passe ses journées à ne rien faire : il ne survit que de sa pension d’invalidité. Mais il aimerait se faire un grand ami, pour sortir de sa torpeur. Il part donc en quête de celui-ci, et pense atteindre son but à chaque rencontre. Son âme plaintive, ainsi que ses enthousiasmes rapides et sa jalousie, le font échouer dans sa quête…  

  • Armand

    2

    Armand
    Armand

    Armand est le deuxième roman d’Emmanuel Bove, après Mes Amis, dont il est assez proche par le style et le propos. Armand  vit avec Jeanne, une veuve plus âgée que lui, qui l’entretient et l’aime tout en lui laissant beaucoup de liberté. Armand ne travaille pas, il se balade souvent pendant la journée et la soirée, et vient à rencontrer un ancien ami, Lucien. Celui-ci n’a pas eu la chance d’Armand, il est resté pauvre, timide, emprunté dans tous ses gestes et mal à l’aise en société, mais c’est le « témoin d’un passé douloureux » pour le narrateur. À part une incartade d’Armand avec la jeune sœur de Lucien et une séparation à la fin du roman il ne se passe rien : pas d’intrigue, pas d’éclat même dans la séparation, pas de passion même dans les moments de douceur, seulement une observation psychologique et physique méticuleuse des faits, un amour du détail poussé à l’extrême, qui apportent un sentiment de malaise et une tension palpables à chaque page. La banalité et la médiocrité, la pauvreté, le malheur tranquille sont omniprésents, mais Bove surpasse cette monotonie en l’érigeant en style d’écriture innovant, qui a fait dire à plusieurs critiques qu’il était un précurseur du « Nouveau Roman ». Samuel Beckett a d’ailleurs dit de lui : « Il a comme personne le sens du détail touchant ».

  • Un Soir chez Blutel

    4

    Un Soir chez Blutel
    Un Soir chez Blutel

    Un soir chez Blutel est le quatrième roman d'Emmanuel Bove, après Bécon-les-Bruyères. Maxime, un jeune vétéran, décide de rendre visite à son ancien ami Blutel, qu'il n'a plus revu depuis la fin de la première guerre. Blutel a invité d'autres personnes, qui arrivent au fil de la soirée. C'est une réunion qui permet à Maxime de prendre conscience de ce qui le différencie de cette classe bourgeoise.

  • Bécon les Bruyères

    3

    Bécon les Bruyères
    Bécon les Bruyères

    Extrait Chapitre 1 |Le billet de chemin de fer que l’on prend pour aller à Bécon-les-Bruyères est semblable à celui que l’on prend pour se rendre dans n’importe quelle ville. Il est de ce format adopté une fois pour toutes en France. Le retour est marqué de ce même « R » rouge que celui de Marseille. Les mêmes recommandations sont au verso. Il fait songer aux gouverneurs qui ont la puissance de donner à un papier la valeur qu’ils désirent, simplement en faisant imprimer un chiffre, et, par enchaînement, aux formalités administratives qui ne diffèrent pas quand il s’agit de percevoir un franc ou un million. Il n’est que le ticket de papier ordinaire, d’un format inhabituel, que remet le contrôleur au voyageur sans billet après l’avoir validé d’une signature aussi inutile que celle d’un prospectus, qui paraisse assorti au voyage de Bécon-les-Bruyères. De même qu’il n’existe plus de bons enfants rue des Bons-Enfants, ni de lilas à la Closerie, ni de calvaire place du Calvaire, de même il ne fleurit plus de bruyères à Bécon-les-Bruyères. Ceux qui ne sont pas morts, des personnages officiels qui, en 1891, inaugurèrent la gare et des premiers joueurs de football dont les culottes courtes tombaient jusqu’aux genoux, se rappellent peut-être les terrains incultes où elles poussaient, les quelques cheminées d’usines perdues au milieu d’espaces libres, et les baraques de planches qui n’avaient pas encore les inclinaisons découvertes pendant la guerre. En retournant aujourd’hui en ces lieux, ils chercheraient vainement les drapeaux et les lampions, ou le vestiaire et les buts de leurs souvenirs. Bien qu’ils fussent alors adultes, les rues leur sembleraient plus petites. Bécon-les-Bruyères a grandi sans eux. La ville a eu du mal, comme le boute-en-train assagi, à se faire prendre au sérieux. Les témoins de son passé la gênent. Aussi les accueille-t-elle avec froideur, dans une gare semblable aux autres gares. Au hasard d’une promenade ils retrouveraient pourtant quelques bruyères, désormais aussi peu nombreuses pour donner un nom à une cité que le bouquet de lilas d’une étrangère à une closerie. Des maisons de quatre à huit étages recouvrent les champs où elles fleurirent. Comme construites sur des jardins, sur des emplacements historiques, sur des terrains qui, au moment où l’on creusa les fondations, révélèrent des pièces de monnaie, des ossements et des statuettes, elles portent sur leur façade cette expression des hommes qui ont fait souffrir d’autres hommes et dont la situation repose sur le renoncement de leurs amis. Leur immobilité est plus grande. Les habitants aux fenêtres, la fumée s’échappant des cheminées, les rideaux volant au-dehors ne les animent point. Elles pèsent de tout leur poids sur les bruyères comme les monuments funéraires sur la chair sans défense des morts. Et si, pour une raison d’alignement, l’un de ces immeubles était démoli et que de nouvelles bruyères poussassent à cet endroit, il semblerait à l’étranger que ce fussent elles, et non celles qui ne sont plus, qui incitèrent les Béconnais, au temps où la poste et les papiers à en-tête n’existaient pas, à embellir leur village d’un nom de fleur, cela dans le seul but de plaire puisque l’autre Bécon de France est trop loin pour être confondu avec celui-ci. Il semblerait aussi à cet étranger que les bruyères naissent ici comme le houblon dans le Nord ou les oliviers sur les côtes de la Méditerranée, que c’est la densité du sol qui ait déterminé cette appellation et non, ce qui est plus aimable, le hasard d’une floraison...|

  • La Coalition

    5

    La Coalition
    La Coalition

    La Coalition est le cinquième roman d'Emmanuel Bove, après Un Soir chez Blutel. Louise Aftalion et son fils Nicolas reviennent à Paris. Veuve d’un perdant venu de loin pour échouer, mère d’un garçon sans vergogne qui ne la quitte pas et entretient ses dernières illusions, elle espère renouer avec sa famille et remédier à la gêne qu’elle sent poindre. Mais la faible compassion des uns conjuguée à l’insoutenable inconséquence du duo va vite contribuer à l’allègement dramatique de leurs finances.

  • Une fugue

    6

    Une fugue
    Une fugue

    Une fugue est le sixième roman d'Emmanuel Bove, après La Coalition. Louise Assolant, une fugueuse de 17 ans, demande l'aide d'un avocat après avoir commis un vol. Alors que ce dernier la ramène chez elle, elle s'enfuit de nouveau. Plusieurs personnages se retrouvent impliqués : une virago quinquagénaire, une camarade de classe, ses parents éplorés, un chef de cabinet précautionneux et un garçon de café aux mauvaises intentions. ©Electre 2024

  • La Mort de Dinah

    7

    La Mort de Dinah
    La Mort de Dinah

    La Mort de Dinah est le septième roman d'Emmanuel Bove, après Une fugue. La Mort de Dinah : Dinah va mourir ! Le titre n'en laisse pas douter. À treize ans, elle est atteinte de tuberculose. Un séjour à Leysin pourrait la sauver mais... En dernier recours, sa mère, désargentée, s'adresse à son voisin, Jean Michelez. Petit bourgeois, entrepreneur qui réussit, celui-ci va être ému par Dinah. Mais enfermé dans un système défensif construit sur des trahisons, des déceptions et des rancoeurs, il ne peut envisager l'aide financière sollicitée. « Moi, chaque fois que j'ai rendu un service à quelqu'un, qu'est-ce qui est arrivé ! On s'est moqué de moi. Sans qu'il soit question de reconnaissance, on ne m'a même pas remercié. Aujourd'hui, j'ai quarante-sept ans. Si je regarde en arrière, je ne trouve pas un jour de bonheur. Si j'ai une situation, c'est grâce à mon père. Sans lui, que serais-je ? Qui m'aurait tendu la main ? Personne, personne. » Malgré tout, « un point gênait, quoi qu'il fît pour ne pas le voir, la conscience de Jean Michelez ».Finalement Dinah mourra de la mesquinerie de tous : celle de Jean et de sa femme, celle du propriétaire du pavillon qui n'hésite pas à tenter de profiter de la situation, celle de l'inconséquence d'un oncle qui dilapide son argent au jeu.« Ce court roman réussit à nous émouvoir tout en restant parfaitement honnête. Comme toujours Emmanuel Bove réussit à parler de l'intime et de la misère dans une langue courte et sans fioritures, visant à une sorte de transparence qui au lecteur non initié peut paraître fade et neutre alors qu'il s'agit très exactement de l'inverse. Toujours prompt à pointer les faux-semblants et la médiocrité des hommes, Bove ne s'autorise jamais la facilité et trace à la pointe sèche des psychologies tout à fait précises et crédibles. » |Barda, Critiques Libres Com|

  • Henri Duchemin et ses ombres

    9

    Henri Duchemin et ses ombres
    Henri Duchemin et ses ombres

    Henri Duchemin et ses ombres est un recueil de nouvelles d'Emmanuel Bove, après Cœurs et visages. Liste des Nouvelles Le Crime d'une nuit Un autre ami Visite d'un soir Ce que j'ai vu L'Histoire d'un fou Le Retour de l'enfant Est-ce un mensonge ?

  • Cœurs et visages

    8

    Cœurs et visages
    Cœurs et visages

    Cœurs et visages est le huitième roman d'Emmanuel Bove, après La Mort de Dinah. Un long travelling, le banquet célébrant la nomination de l'industriel André Poitou dans l'ordre de la Légion d'honneur. Extrait Chapitre 1 |Par une douce soirée d’hiver, André Poitou s’achemina à pas lents vers l’hôtel Gallia. De nombreux consommateurs étaient attablés à la terrasse des cafés. Ils apercevaient, à travers un brouillard jaunâtre et mobile, les arbres dénudés du boulevard, les lumières tremblantes des enseignes et cette foule où même le promeneur aux vêtements clairs passe inaperçu. Les fêtes de Noël approchaient. Derrière les vitres embuées des restaurants, aux tringles des rideaux, non de dentelle innocente mais de velours, pendaient des pancartes de carton glacé sur lesquelles les patrons vantaient, en caractères d’imprimerie, les avantages de leur réveillon. André Poitou avait voulu se rendre seul à l’hôtel Gallia où ses parents et amis avaient organisé, ce soir-là, un banquet pour fêter sa récente nomination dans l’ordre de la Légion d’honneur. Mais cela n’avait pas été sans mal qu’il s’était débarrassé de son frère Maurice qui, depuis plusieurs jours déjà, souhaitait de faire une sorte d’entrée triomphale dans la salle du banquet au côté du nouveau légionnaire. André Poitou ne se hâtait pas. Cet instant de solitude précédant un hourvari comme jamais il n’en avait connu lui semblait délicieux. Tout contribuait d’ailleurs à entretenir sa joie...|

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