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Une IA peut-elle accuser un élève de tricherie ?

Une IA peut-elle accuser un élève de tricherie ?

DeChoses à Savoir SCIENCES


Une IA peut-elle accuser un élève de tricherie ?

DeChoses à Savoir SCIENCES

évaluations:
Longueur:
2 minutes
Sortie:
20 juin 2022
Format:
Épisode de podcast

Description

La question de la fraude aux examens s'est posée avec plus d'acuité durant la pandémie de Covid, où de nombreuses épreuves ont eu lieu à domicile. C'est pourquoi certaines écoles ont eu recours à un dispositif utilisant une intelligence artificielle. Mais peut-on laisser à un robot la surveillance d'un élève ?

Une surveillance rapprochée

De nombreuses entreprises se sont fait une spécialité de ces techniques de surveillance utilisant l'intelligence artificielle. La demande a en effet explosé avec l'épidémie de Covid, et l'obligation de passer certains examens à distance.

Ces dispositifs sont capables de détecter le moindre mouvement du candidat. Ils peuvent aussi livrer l'enregistrement des images et du son pendant qu'i travaille chez lui.

De telles méthodes de surveillance ne sont pas du goût de tous. Et, de fait, elles sont plutôt l'apanage de la police.

Une étudiante accusée de tricherie

Une jeune étudiante américaine vient de faire les frais de cette nouvelle technique de lutte contre la fraude. En effet, elle a reçu un courriel l'accusant d'avoir triché, assorti de la note zéro.

La sanction aurait été prise sur la base des observations faites par un dispositif d'intelligence artificielle. Une vidéo de 50 secondes, prise par ses soins, accompagnait le courriel. Elle montrait l'étudiante regardant, à plusieurs reprise, en bas et sur les côtés.

C'est l'une des premières fois que l'autorité concernée fournit à la personne sanctionnée une preuve supposée de sa tricherie, fournie par le dispositif de surveillance.

Or, la jeune femme conteste la décision, qui est prise, non par l'IA, mais par l'administration concernée. Elle rappelle d'abord que, conformément aux consignes reçues, elle est restée seule dans la pièce où avait lieu l'examen et qu'elle n'a pas utilisé son téléphone portable.

Par ailleurs, elle justifie les mouvements captés par le dispositif de surveillance par l'habitude de regarder ses mains, ce qui l'aide à réfléchir. Les opposants à l'utilisation de cette technique rappellent, à cet égard, que le regard ne reste pas rivé sur l'écran durant des heures.

Le dispositif aurait enregistré les mouvements parfaitement normaux d'une personne qui, comme tout être humain, ne peut rester figée, durant aussi longtemps, dans une seule position.
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Sortie:
20 juin 2022
Format:
Épisode de podcast

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