Partant du constat que consoles et ordinateurs gamers, polluent à la fabrication et à l’usage, Google a mené plusieurs recherches jusqu’à lancer Stadia ! Avec Stadia, l'utilisateur peut jouer sur télé, smartphone ou ordinateur sans console ou machine dédiée au gaming. Avec ce nouveau type de service, il suffit de cliquer sur un lien pour lancer une partie depuis n'importe quel terminal connecté. Le tout pour un abonnement mensuel d'une dizaine d’euros. Stadia lance donc le streaming pour jeux vidéo. Les gamers avait l'habitude de s’équiper de machines puissantes et de les changer régulièrement de sorte à s'adapter aux évolutions graphiques des jeux.Dans le cas de Stadia, ce n'est plus l’ordinateur qui fait le traitement de l’image en temps réel, ce sont des machines Google dans les data center qui font le traitement. Le terminal ne reçoit que la vidéo streamée. Virtuellement le joueur se retrouve à pouvoir jouer à des jeux en super qualité sur un ordinateur peu puissant...ça c’est la promesse !A première vue, la suppression de matériels énergivores paraît une bonne chose pour la planète, on déchante en constatant le volume de données nécessaires au fonctionnement du streaming jeu vidéo..Pour jouer en définition 4K, appelée aussi ultra HD, selon Google ce sont environ 20 Go qui sont englouties par heure sur Stadia. Soit une consommation de data presque trois fois supérieures au streaming vidéo classique dans la même résolution. Cela signifie qu'un jeu comme Sekiro, qui pèse 13 Go à l'installation, serait consommé plus de deux fois pendant une session d'une heure et demie.Selon un think-tank au service de la transition énergétique, le streaming émet déjà 300 millions de tonnes de Co2 au niveau mondial. La démocratisation programmée du cloud gaming avec l'arrivée de la 5G en France, l'an prochain, ne devrait rien arranger.
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