La dynamique de la baleine
Par Peggy Godebout
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
La lecture a toujours été essentielle pour Peggy Godebout, depuis les romans Harlequin qui nourrissaient son romantisme, jusqu’aux classiques comme Baudelaire, Verlaine ou Boris Vian. Après une tentative de suicide et placée en invalidité, l’écriture s’est imposée à elle. Plutôt que de sombrer dans le tragique, elle a choisi d’aborder ce sujet grave avec humour et espoir, pour tous ceux qui, comme elle, luttent contre cette maladie.
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Aperçu du livre
La dynamique de la baleine - Peggy Godebout
Prologue
Je me réveille, le crâne serré comme dans un étau. J’arrive malgré moi à ouvrir un œil, puis un autre, j’ai du sable dans la bouche et j’entends le chant des oiseaux. S’agit-il des mouettes ? Mais c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce que je fous ici ? Pourquoi des mouettes, moi qui n’habite pas du tout à côté de la mer ? (Émoticône : yeux qui ressortent de la tête)
Je suis frigorifiée, j’ai les pieds gelés. Je suis là, étendue sur le sable, telle une baleine échouée. Mais bon Dieu, qu’est-ce que je fous là ? Moi qui déteste tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la mer ?
Le sable est mouillé, j’ai l’impression d’en avoir partout sur moi, beurk !
Je me redresse, non sans mal, on dirait que j’ai escaladé l’Everest, j’ai des courbatures partout et je ne sais pas où je suis, il n’y a personne à l’horizon, je suis seule au monde. Bon, ça ne sert à rien de se morfondre, je dois remettre des idées claires dans ma tête qui est à deux doigts d’exploser.
Quelle heure est-il ? Je regarde autour de moi, je fais un rapide scanner et je me rends compte que je n’ai pas mon sac fourre-tout, donc pas de papiers. Si je me fais arrêter, je ne sais pas qui je suis… Voilà que je chouine, mais remue-toi, ma vieille !
Pour couronner le tout, je n’ai pas de chaussures et j’ai du sable dans les cheveux, my God !
Je me lève en titubant à la recherche d’indices en vain, je suis seule au monde.
Bonne nouvelle, je ne suis pas blessée, comment je me nomme déjà ? Cora, c’est déjà un bon début.
Aaaah, ça y est ! hier soir avec mes trois amies, nous nous sommes retrouvées dans un pub branché près de notre hôtel qui n’est pas du tout au bord de la mer. Je n’ai pas bu d’alcool qui m’est fortement déconseillé, et mes amies savent parfaitement que je déteste la mer, j’en ai une peur bleue tout comme ceux qui ont le vertige.
Je suis en train de vivre mon pire cauchemar, ensevelie dans du sable avec les remous de la mer qui font floc, floc.
Bref, je vais tirer cette situation au clair, il y a bien un endroit où je pourrais trouver une personne charitable qui me prêtera son portable. Samuel, mon compagnon, a déjà dû appeler les gendarmes et j’imagine : « Mais, Monsieur, cela ne fait pas 48 heures que votre femme a disparu. Elle est majeure, nous ne pouvons rien faire. » Il doit péter un plomb…
1
La surprise
Dring, dring, dring, dring ! Je me réveille en sursaut. Je suis dans mon lit, ouf ! j’ai fait un horrible cauchemar. Samuel est à côté de moi et je le vois se lever sans même un bonjour… OK… Il est de mauvais poil ou quoi ? J’entends des sons qui viennent du bas, je me lève pour faire ma curieuse et là, sur le pas de la porte, je vois mes trois amies surexcitées, je ne comprends rien à ce qui se passe.
Un café me fera le plus grand bien. Je raconte brièvement mon cauchemar à Samuel et tous les quatre sont pétés de rire, je ne vois pas pourquoi. Je regarde dans le miroir, aaaah oui ! en effet, la tronche, je ne suis pas belle à voir.
Je saute au cou de mes amies : « Qu’est-ce que vous faites là ? »
Elles regardent Samuel, mouais il y a connivence, je vais porter plainte.
Heureusement que ma fifille est là, elle me fait une fête comme tous les matins. Elle, au moins, ne me cache rien. Samuel va la promener et nous prenons toutes les quatre un café.
Elles n’ont pas répondu à ma question, tant pis ! Elles me disent simplement de me dépêcher d’aller prendre ma douche, de mettre un vêtement confortable. Je table sur un leggings avec un sweat.
Sans rien comprendre, tel un robot, je fais mon popo, je me lave les dents et je prends ma douche. Un petit coup de maquillage, et hop ! je suis fin prête.
Quand je redescends, ma valise est prête devant la porte achemeuneu (pour ceux qui ne connaissent pas, c’était un lion Loeki à qui il arrivait plein d’aventures et il terminait toujours ses phrases par achemeuneu sur antenne 2).
À peine ai-je le temps de faire des mamours à mes trois animaux et à mon chéri, je suis déjà dans leur voiture avec un bandeau sur les yeux.
Euh… Quelqu’un pourrait me dire ce qui se passe ? Elles me balancent toutes les trois un « tais-toi et profite pour faire un petit somme ». « À vos ordres, chefs ! » leur dis-je.
« Vous n’auriez pas une bouteille d’eau à tout hasard ? » (Je suis potomane, j’ai tout le temps soif.) Elles me donnent une bouteille et je les entends ricaner comme des collégiennes prépubères, ça chuchote et je sens monter une angoisse. Je déteste sortir de ma zone de confort. En plus, je n’ai pas eu le temps de nettoyer ma maison en partant. Mon plexus solaire se contracte et j’espère simplement qu’elles n’ont pas oublié mes médicaments. Je leur demande un cachet de valium.
2
La découverte
Tiens, on s’arrête. J’entends la vitre descendre, un clic, puis ça redémarre pour s’arrêter un peu plus loin.
Elles descendent de voiture, et me traîne à moitié sur la banquette arrière pour me faire sortir et là, elles enlèvent mon bandeau et je vois écrit en gros EURODISNEY. Oh put***, je crie, je pleure, je les embrasse, c’est vraiment trop et je ne sais comment les remercier. Me voyant ainsi, elles pleurent également de joie, elles me connaissent bien, elles savaient que je rêvais d’y retourner et étant donné que Samuel n’aime pas les parcs d’attractions j’aurais pu attendre encore longtemps.
Je les suis, nous allons directement à notre hôtel qui ressemble plus à un palace, afin de nous rafraîchir un peu et de déposer nos affaires, il se trouve dans le parc. Elles ont tout organisé et
