À la recherche de notions justes - Tome 2

Par Gérard Missey

Une grande confusion règne parmi nous, du fait que l’activité du cerveau est souvent qualifiée de spirituelle ou est associée à l’esprit. Or si le cerveau permet de comprendre le monde de genre matériel auquel il appartient, il demeure tout à fait inapte pour saisir le monde spirituel qui est d’un autre genre que lui. Avec cette distinction, c’est un nouvel horizon qui se dégage, une compréhension nouvelle qui se dessine, et, en tant qu’esprits incarnés, nous apparaissons comme les traits d’union entre le monde spirituel et le monde matériel. De cette réalité découle pour nous, humains de la Terre, la mission de spiritualiser le monde de la matérialité, et c’est dans l’accomplissement de cette mission que se trouve la source de notre épanouissement et de notre bonheur.


À PROPOS DE L’AUTEUR

Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète, Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 18 oct. 2023
• ISBN: 9791042204747

Aperçu du livre

PROVERBE

UN BIENFAIT N’EST

JAMAIS PERDU

Il est sans doute difficile d’admettre totalement ce proverbe, pourtant si profondément pertinent, pour celui qui se place dans une optique purement matérialiste et dans la perspective d’une seule existence terrestre.

Il en est tout autrement quand on a conscience d’être un esprit incarné, que l’on connaît l’organisation de la création en espaces gigantesques de plus en plus légers et lumineux à mesure que, s’éloignant de la matérialité la plus compacte, on s’élève de plan en plan en direction de la perfection divine, et quand on sait également que nos œuvres prennent forme, non seulement dans la matière visible, mais aussi sur certains de ces plans, d’après leur genre, leur degré de densité et de luminosité.

Bien entendu, nos activités dans la matière donnent des œuvres matérielles parfaitement tangibles et concrètes, puisque nous les percevons, mais elles sont toujours associées aux pensées qui les ont engendrées, et celles-ci, même si elles nous demeurent invisibles, s’unissent en d’immenses formations avec les pensées de même genre émises par d’autres esprits humains. Ces formations émettent en retour des irradiations plus ou moins lumineuses ou ténébreuses d’après le genre des pensées avec lesquelles elles se sont formées, et renforcent en bien ou en mal les esprits incarnés sur Terre qui, par leurs propres pensées, sans le savoir et donc sans en avoir conscience, établissent un contact avec ces formations. C’est, en quelque sorte, un phénomène de mise en résonance qui se produit ainsi, entraînant une amplification de la force des pensées.

Des pensées de haine rejoignent ainsi des centrales de haines qu’elles renforcent et dont elles sont renforcées, de même que des pensées d’amour rejoignent des centrales d’amour qu’elles renforcent et dont elles sont renforcées.

En tant qu’émetteurs de ces pensées, nous y demeurons liés, même après avoir abandonné notre enveloppe terrestre.

Placés alors dans des plans moins denses que celui de la Terre, nous nous retrouvons dans l’environnement que nous avons contribué à former, en revivant tout ce que nous avons semé, sans toutefois bénéficier de la protection du corps physique de matière dense que nous possédions quand nous étions sur Terre.

Ainsi, les pensées bonnes ou justes, ou plus exactement bonnes parce que justes, nous reviennent, nous précèdent même sur notre chemin, facilitant notre ascension dans des régions de plus en plus lumineuses, tandis qu’à l’inverse nos pensées fausses ou mauvaises, ou plus exactement mauvaises parce que fausses, en nous alourdissant, nous entravent dans notre progression, en nous maintenant dans des régions inférieures plus sombres et plus denses, et nous contraignent à une nouvelle incarnation.

On peut dire aussi que, dans le premier cas, la force divine neutre qui parcourt la création et que nous avons utilisée pour former des pensées lumineuses est devenue un bienfait dont nous recevons en retour la bénédiction, tandis que dans le deuxième cas, c’est l’inverse qui