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Pirates ! 3 La Rencontre
Pirates ! 3 La Rencontre
Pirates ! 3 La Rencontre
Livre électronique157 pages2 heures

Pirates ! 3 La Rencontre

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À propos de ce livre électronique

La Goélette  sur  laquelle Blandine Veyre  avait embarqué  depuis  la  petite  île  de  Pantelleria a été  attaquée par la  Brigantine  et ses hommes.

La jeune fille n'a pas d'autre choix  que de rester à bord de ce vaisseau Pirate,  d'autant plus qu'elle ne peut  revenir vivre à  Marseille, sa ville natale, car celle-ci  est désormais  la proie  d'une terrible épidémie  de  peste.   

Blandine  est  blessée  et  sa rencontre avec la Capitaine Pirate et son équipage se déroule dans la souffrance et l'incompréhension.

La Demoiselle  de  bonne  famille  découvre là un monde atroce et qui lui était totalement inconnu…

Cherchera-t-elle à s'enfuir, à quitter ce cauchemar, ou bien essaiera-t-elle de s'adapter à cette nouvelle vie ?

 

« Lorsque les pirates s'apercevront de mon absence, ils se mettront sûrement à ma recherche mais je ne crois pas qu'ils puissent parvenir à me rejoindre ; puis tout d'abord ils ne sauront même pas quel chemin suivre ! Si je continue à cette allure et en évitant de m'arrêter, j'aurai toujours une bonne avance sur eux, une avance d'une lieue peut-être, et dès que j'arriverai à proximité du village, je serai enfin sauvée ! Jamais ils n'oseront me poursuivre jusque-là et ils seront bien obligés de faire demi-tour ! »

LangueFrançais
ÉditeurLuc Dragoni
Date de sortie2 juil. 2024
ISBN9798227232229
Pirates ! 3 La Rencontre
Auteur

Luc Dragoni

Passionate about naval subjects, I wrote this novel about piracy, whose action takes place first in the Canary Islands and then in the West Indies. The story is mainly composed of two heroines, who sometimes will be opposed to each other and will eventually become friends and accomplices. Enjoy reading ^^

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    Aperçu du livre

    Pirates ! 3 La Rencontre - Luc Dragoni

    ISBN : 979-8227232229

    Droits d'auteur enregistrés,

    CopyrightDepot.com sous le numéro 00055146-3

    Copyright © 2024, Luc Dragoni

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    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Merci de votre présence.

    Vos critiques, vos commentaires, qu'ils soient élogieux ou défavorables, sont toujours les bienvenus !

    LucD.auteur@hotmail.com

    Chapitre I - Captive

    Souffrance

    Sur la Dunette

    Peste noire

    Tom l’Irlandais

    En haut du mât de Misaine

    Chapitre II - L’initiation

    Les mains d’Or

    Poudre à canon !

    Mise aux voix

    Tentation

    Sans regrets

    Chapitre III – Adieu

    Une Frégate Anglaise

    La Sainte Barbe

    A boulets rouges

    Chasse-partie

    Santa Cruz

    Chapitre I - Captive

    Souffrance

    L’eau est froide. Cela me fait du bien. Elle a un goût salé. Ma tête me pique. Je souffre. Mais où suis-je ? Je par­viens à peine à ouvrir les yeux. Je vois un sol en bois et je suis allongée sur ce plancher mouillé et abimé. Il est teinté de rouge. Rouge sang ? Est-ce mon sang qui suinte à travers mes cheveux ? Ah oui, je me souviens. Mon embarquement sur la Goélette. Comment se nomme-t-elle déjà ? La Bougonne ? Pourquoi suis-je couchée sur le ventre et toute ensanglantée ? Oh mon Dieu, ma tête, elle me fait tellement souffrir ! Peut-être la mort res­semble-t-elle à ça... Mais non, je ne suis pas morte ! J’entends des cris et aussi un bruit de pas qui s’approchent lentement. Il faut que je parvienne à me le­ver ou au moins à me mettre à genoux. Non, je n’y arri­verai jamais, j’ai trop mal ! La douleur me lance. C’est comme si quelque chose tapait, tapait sans fin à l’intérieur de mon crâne. Le bruit de pas augmente. Je dois regarder qui vient. C’est cette femme, tout de noir vêtue. Elle est grande, très grande. Ses longs cheveux roux flottent sur ses épaules.

    Les pirates ! C’est ça, je me souviens, ils nous ont atta­qués. Et elle ? Quel nom avaient dit les marins ? La Bri..., la Brillante ? Non, la Brigante ; je ne sais plus...

    Celui qui m’a attaqué était petit, et avant de m’assommer il a craché du feu. Oui, c’est bien ça ; il m’a envoyé une gerbe de flammes. Et j’ai reculé. Il a pris mon gourdin. Mais où est-il à présent ? La femme continue de s’approcher. A sa ceinture pend une dague tachée de sang. Elle se baisse. Ses grands yeux d'un vert si pur, ce sont deux émeraudes qui me fixent. Elle place son visage très près du mien, si près du mien... Et elle continue de m’examiner. Son regard est méprisant et plein de haine. Cette femme est féroce et cruelle. Nos pauvres marins l’avaient bien dit ! Je ne peux soutenir un tel regard. Je ferme les yeux. Elle va saisir sa dague et m’achever. Ma courte vie se terminera ainsi. Je vais être égorgée. Mais soudain j’entends son rire et c’est un rire clair, harmo­nieux, presque enfantin ; le rire pur d’une personne en­core jeune. Habituellement les gens de mer ont la voix rauque, éraillée ; la faute aux embruns, à la froidure et à l’alcool... Son rire me rassure et me met en confiance. Avec un rire pareil, elle ne doit pas être si mauvaise que ça !

    J’ouvre de nouveau les yeux. La femme s’est légèrement reculée et elle commence à se lever. Mais maintenant je vois quelque chose qui apparaît en provenance de son dos et qui grimpe sur son épaule. Ses cheveux roux se confondent avec cette forme bizarre et presque de la même couleur que sa longue toison. Il me semble distin­guer des pattes velues qui remuent lentement...

    Oh non ! C’est impossible ! Je dois rêver. Ce n’est ni un perroquet, ni un singe ; c’est un monstre. Cette femme porte un monstre sur son épaule ; une araignée, une énorme araignée, plus grosse qu’une main et presque entiè­rement rousse. Une bête immonde qui provient de l’enfer. Une créature du diable. Et cette femme, cette Capitaine Pirate l’exhibe sur son épaule ! Pour mieux nous terrifier et pour mieux nous soumettre.

    A présent je me souviens de son drapeau, juste avant l’abordage, lorsque leur navire s’est approché du notre. Cette horrible silhouette de couleur dorée sur un fond bleu marine. Les paroles des vieux gabiers me revien­nent, je les écoutais peu avant l’attaque : « assurément elle est méchante comme une teigne et sa cruauté est sans limite ». Son drapeau, elle le porte aussi sur son épaule et il signifie : je serai la plus terrible de vos peurs, je vien­drai vous hanter, vous surprendre et ensuite je vous mas­sacrerai...

    — Levez-vous et suivez-moi. Allons vers mon navire et dans ma cabine !

    Dans le même temps elle me fait un signe bref. Le ton de sa voix est brutal et péremptoire. Il n’est pas aussi har­monieux que son rire. J’ai intérêt à lui obéir sans la faire attendre. Elle a épargné ma vie mais pour combien de temps ? Il faut que j’arrive à me mettre à genoux et en­suite je soulèverai mon corps et j’irai vers le bastingage ; il me servira de point d’appui.

    Déjà la femme Pirate s’éloigne, tandis que moi, à peine levée, je titube et je manque de tomber à chaque pas avant d’atteindre enfin cette barrière de bois en partie brisée.

    Ma pauvre tête me fait encore plus souffrir que lorsque j’étais allongée sur le pont. Mais il ne faut pas que je me laisse aller. Je dois la suivre. Sinon, elle m’exécutera car elle est sans pitié. Avec un regard aussi sauvage que le sien et une telle bête sur son épaule, cette femme ne peut être que mauvaise, cruelle et sans aucune compassion.

    —  Récupérez toutes les marchandises de valeur et cou­lez ce bateau, ensuite cap à l’Ouest, ne traînons pas ! Et après, vous « Petit », venez donc me rejoindre !

    Le son de sa voix est devenu soudain plus fort. La Pirate rousse s’adresse à son équipage et tous ces hommes se hâtent et se mettent à courir. Ils lui obéissent comme on obéit à une princesse !

    La Goélette ne bouge presque pas. Tant mieux ! Au­jourd’hui la mer est calme, sinon je ne pourrai jamais te­nir debout, même en agrippant ce bastingage. Et ma tête qui me fait tellement souffrir ! Je suis trempée de ce mélange d’eau de mer et de sang, et je sais que du côté de ma blessure, mes cheveux sont venus se coller contre ma joue.

    La femme franchit la planche qui relie les deux navires avec une grande agilité. Elle a donné ses ordres et puis s’en va, sans hésiter et sans se retourner. Et ce monstre hideux qui reste là, accroché à son épaule...

    Mais quel nom avaient prononcé les marins ? Ah décidément, je n’arrive pas à m’en souvenir. La Brigante... La Brillante...

    A mon tour, je dois franchir cette maudite planche et il ne faut pas que je tombe à l’eau ; je ressens des vertiges, des nausées et maintenant j’ai même envie de vomir. Je ne vais jamais y arriver. Il faut que je pose les mains sur ce morceau de bois et que j’avance à la manière d’un singe, comme ceux qui peuvent être vus dans les foires et chez les montreurs d’animaux. Je traverse ce pont improvisé qui relie les deux bateaux en évitant de regarder sur les côtés. J’observe uniquement mes mains qui progressent peu à peu sur ce morceau de bois rude et écaillé. Mais pour suivre cette femme, cette furie, il faudrait se déplacer beaucoup plus vite !

    Enfin je parviens sur le pont principal du navire pirate et là je me redresse en me tenant de nouveau au bastingage. Cette fois-ci, je ne vois plus la Pirate ! Forcément j’avançais la tête baissée et je l’ai donc perdue de vue ! Que va-t-elle penser ? Elle va sans doute croire que je n’ai pas voulu venir et que je me moque d’elle... Mais non, je suis sauvée, je l’aperçois sur ma gauche ! Elle entre prestement dans une cabine située sous le gaillard d’arrière de leur vaisseau. Alors je dois également me diriger vers cet endroit-là. Ma tête me fait encore plus souffrir que lorsque j’ai repris connaissance ; le fait de me mettre debout, de me baisser et de me lever de nou­veau a occasionné en moi une douleur encore plus vive et lancinante. J’ai l’impression que mon sang s’est mis à bouillir et qu’il ne cherche plus qu’à s’échapper de mon crâne en venant cogner interminablement contre ses parois.

    Avant que je la suive, la Pirate a parlé à son équipage. Oui, je me souviens ; ses dernières paroles étaient : « et coulez ce bateau, ensuite cap à l’Ouest, ne traînons pas ! ». Il faut que je lui dise que deux hommes sont restés à fond de cale. Je dois les sauver. Il ne faut pas que j’oublie !  L’Ours et le Barbaresque, ils étaient presque devenus mes amis ; ils ne m’ont point trahie ! Alors je parlerai d’eux à cette femme.

    Un nouveau seau d’eau fraîche ferait le plus grand bien à ma pauvre tête... Je marche en titubant vers l’entrée de cette cabine et je découvre un petit escalier en bois. Tant bien que mal je parviens à descendre ces quelques marches, en posant mes mains de chaque côté sur les boiseries. Enfin j’arrive à l’entrée de cette grande cabine ; je demeure dans l’angle de cette porte restée ouverte, et craignant à tout moment de perdre l’équilibre, j’appuie mon corps contre l’un de ses montants. La femme est déjà à l’intérieur de la pièce ; derrière un grand bureau, elle est assise sur un antique fauteuil à bascule et elle a allongé ses longues jambes chaussées de bottes noires sur le coin de ce très beau meuble. Elle se balance nonchalamment. Elle semble détendue mais son regard intense et implacable, son regard de fauve, est en permanence dirigé vers moi. Je ne sais ce qu’elle peut penser... Sa grosse bête velue est toujours posée sur son épaule, et à présent elle demeure immobile et semble guetter le monde qui l’entoure ou peut-être est-elle endormie ? Je n’entrerai pas dans cette cabine, je ne m’approcherai pas plus près. Je demeurerai dans le passage de la porte. Ma tête me fait toujours terriblement souffrir et je peine à conserver la station debout et à garder les yeux ouverts.

    — Que peut bien faire une jeune fille aussi charmante sur un rafiot pareil et entourée d’un tel équipage de

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