Covid 19 : résistance virale: Les chroniques censurées d’un médecin de terrain
Par Franck Zeiger
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir publié son premier ouvrage intitulé "Vous savez, docteur, il y a longtemps que je suis vieille", Franck Zeiger, médecin de formation, revient avec un nouveau livre. Habitué à observer et à analyser les gens ainsi que leurs interactions, il nous offre cette fois-ci son analyse d’une période singulière de notre société.
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Aperçu du livre
Covid 19 - Franck Zeiger
1
Choix politiques et choix sanitaires
Dès mars-avril 2020, des voix s’élèvent pour proposer une prise en charge purement sanitaire de l’épidémie annoncée :
– Cibler la protection sur les personnes à risque ;
– Protéger les personnels soignants ;
– Renforcer les moyens des hôpitaux ;
– Isoler les malades (et non les sujets sains).
Et s’inquiètent du coût social des mesures prises.
Malheureusement, le politique prend très rapidement le pas sur le sanitaire en imposant une communication basée sur la peur. Peur qui permet la mise en place de mesures de contrôle social jamais évaluées ou remises en question tout au long de la crise.
Cette non-évaluation des mesures prises (évaluation pourtant élémentaire pour toute mesure de santé publique) permet l’emprise politique sur la gestion de cette crise. Emprise politique n’autorisant aucune mise en doute de l’efficacité des mesures décidées ou de remise en question de ceux qui les prennent.
Dès avril 2020, la quantification de l’épidémie, sa létalité réelle, sa mortalité par classe d’âge est ainsi l’objet de nombreux débats sur des chiffres dont la véracité est souvent sujette à caution : décès avec la Covid ou par la Covid ?
Ceux qui essayent d’apporter un peu de rationalité dans l’évaluation de l’épidémie sont alors moqués ou, parfois, tout bonnement censurés.
Notre modèle démocratique est rapidement bousculé par la mise en place d’un état d’urgence sanitaire permettant l’évincement du parlement au profit de quelques décideurs sans contrôle.
Un mode de gestion dictatorial se met en place, parfois violent comme aux Antilles, interdisant toute remise en question, interdisant tout questionnement sur les mesures et amenant à un « jusqu’au boutiste » déraisonnable des décideurs.
Préserver le bien commun est sacrifié au profit de la préservation de la communication du gouvernement en place.
Le « syndrome Mattei » du nom du ministre de la Santé qui lors de la canicule de 2003 était resté en vacances au lieu de remonter sur Paris (et n’avait pas, de fait, montré aux Français son activisme !) a laissé des traces. Le besoin d’être actif, le besoin de montrer « qu’on fait » semble être la principale motivation et justification de nombreuses décisions.
Au point d’en arriver à vouloir empêcher un virus de circuler en empêchant pour cela toute activité humaine !
L’OMS définit la santé comme : « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
La santé telle que définit ci-dessus est la grande oubliée de cette crise qui met en évidence :
– L’usage dévoyé du médical par les médecins de plateaux TV où sont absents les questionnements sur les conflits d’intérêts, sur la corruption sévissant dans ce milieu, sur les mensonges proférés sans opposition. La ligne de démarcation entre Santé et Politique va apparaître comme très poreuse.
– Toutes les erreurs accumulées par les ministres de la Santé successifs amenant à :
Un hôpital laissé à l’abandon.
Une médecine de premier recours méprisée avant comme pendant l’épidémie.
Une industrie pharmaceutique saccagée par notamment la politique du générique prônée depuis les années 2000.
Une corruption qui gangrène les prises de décision.
– Le « quoi qu’il en coûte » et ses conséquences sur les générations futures.
6 mars 2020 :
La vision suisse du coronavirus : Cibler la protection sur les personnes à risque (ainsi les écoles ne sont pas fermées pour que ce ne soient pas les grands-parents qui gardent les enfants !) à qui on déconseille les transports ou de faire les courses par exemple. Et pour finir la vraie question sociétale : si on veut véritablement stopper l’épidémie est-on prêt à en accepter le « prix » ?
https://www.rts.ch/play/tv/-/video/- ? urn=urn:rts:video:11146010
Nous sommes en mars 2020, au tout début de l’épidémie et cet épidémiologiste suisse explique que la 1re phase de l’épidémie était une phase de « contention possible » avec un nombre de cas limité que l’on pouvait espérer contrôler.
Ce contrôle, n’ayant pas fonctionné, est arrivé une phase d’extension où l’épidémie n’est plus contrôlable. À ce stade, il faut accompagner l’épidémie en protégeant les personnes à risque, en protégeant les personnels soignants et en s’assurant d’avoir assez de place dans les hôpitaux.
Pourtant, l’épidémie se propagera quand même, car les seules mesures sanitaires efficientes de contrôle de l’épidémie à ce stade seraient des mesures de confinement strictes comme celles prises par la Chine. Ces mesures sont d’une autre mesure et ne semblent pas adaptables à nos pays occidentaux.
13 mars 2020
Une image contenant texte, capture d’écran Description générée automatiquementBeaucoup s’interrogent sur la gravité, la morbidité, la mortalité, la contagiosité de la maladie, ayant du mal à interpréter les chiffres. Si on en prend certains, on peut être très optimiste, si on en prend d’autres, on peut être très pessimiste, et pourtant tous les chiffres sont justes.
Robert :
Heureusement que tu es là, Franck, pour tenter de désamorcer la panique grandissante, y compris chez les dirigeants et peut-être aussi chez quelques sommités du virus. Je continue à ne pas comprendre.
Alain :
Bonjour,
Hormis la fin de votre article, tout semble révéler une incompétence généralisée des statisticiens, qu’ils soient institutionnels du secteur médical, conseillers scientifiques ou organismes privés et médias…
Étant donné ma formation scientifique et mathématique, je suis effaré par l’absence de cohérence et de rigueur dans ces calculs ne relevant même pas de la pure statistique professionnelle ! Obstinés à vouloir tirer des conclusions de données extrêmement incomplètes, partielles et subjectives !
Ce qui m’interpelle le plus, c’est la fin de votre article, avec le dernier graphique de Baltimore, où la courbe française coïncide exactement avec celle de l’Italie ! D’autant plus étonnant quand on nous dit que le système sanitaire italien est dans les choux depuis des décennies, gangréné par les mafias de toutes sortes !
Alors… les données exploitées par Baltimore sont-elles fiables, ou relèvent-elles aussi d’interprétations aussi « hasardeuses » que les nôtres ? »
Avril 2020
Une image contenant texte, capture d’écran, Site web Description générée automatiquementUne image contenant texte, capture d’écran, Police, logo Description générée automatiquementAvril 2020
Une image contenant Équipement médical, texte, intérieur, Instrument scientifique Description générée automatiquement13 mai 2020
Une image contenant texte, capture d’écran Description générée automatiquementhttps://www.covid-factuel.fr/2020/05/13/du-covid-a-la-democrature/
« À la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d’un esprit plus élevé que leurs sujets, qu’ils savent donc mieux qu’eux ce qui leur est profitable », écrivait Ludwig von Mises. Si vous cherchez une définition du totalitarisme, vous apprenez que « totalitarisme » désigne l’utilisation de « tous les moyens » pour parvenir au but que s’est assigné l’État. Mussolini écrivait : « tout est dans l’État et rien d’humain ou de spirituel n’existe et encore moins n’a de valeur en dehors de l’État ». Dans ce système, in fine, le pouvoir n’est plus exercé pour le bien commun, mais pour celui des gouvernants. Si l’accès au pouvoir se fait toujours par des élections, notre système se transforme ainsi de démocratie en dictature et devient une démocrature.
03 avril 2020
Une image contenant texte, personne, soins de santé, Équipement médical Description générée automatiquementhttps://covidinfos.net/covid19/pour-le-professeur-klaus-puschel-dans-la-plupart-des-cas-il-sagit-dune-infection-virale-inoffensive/200/
« Ce virus influence nos vies d’une manière complètement excessive. C’est hors de proportion avec le danger posé par le virus. Et les dommages économiques astronomiques qui sont causés ne sont pas proportionnels au danger posé par le virus. Je suis convaincu que le taux de mortalité du Coronavirus ne provoquera même pas un pic de mortalité annuelle. »
4 juin 2020 :
Une image contenant personne, Visage humain, habits, texte Description générée automatiquementLa crise globale et multiforme engendrée par le coronavirus a exacerbé deux fléaux qui s’autoalimentent : le complotisme et l’officialisme. En effet, si des théories irrationnelles se sont massivement diffusées sur les réseaux sociaux durant le confinement, l’Histoire démontre que des thèses tout aussi infondées ont été mises en avant par nos dirigeants pour légitimer des politiques désastreuses, notamment dans le domaine militaire. Plus que jamais, l’esprit critique et le débat éclairé doivent être défendus, dans un contexte où l’officialisme et le complotisme polarisent nos sociétés à un degré où le dialogue n’est plus possible – ce qui augure de sombres lendemains. Voici donc quelques pistes de réflexion pour apaiser le débat public.
En réalité, nous estimons que le discrédit de la parole officielle, qu’elle soit politique, médiatique ou scientifique, est principalement dû au phénomène de l’officialisme. Récemment, l’OMS et le ministère français de la Santé se sont hâtivement basés sur une étude publiée par le prestigieux Lancet pour imposer des mesures restrictives vis-à-vis de l’hydroxychloroquine. Or, il s’est rapidement avéré que la fiabilité de cette étude était loin d’être garantie. À l’heure où nous écrivons ces lignes, trois des quatre auteurs de cet article en ont demandé le retrait. Pourtant, la présomption de sérieux dont jouit le Lancet, au même titre que le ministère français de la Santé et l’OMS, ont conduit les médias internationaux à relayer massivement cette étude sans aucune nuance. Ce réflexe officialiste a donc inévitablement alimenté la défiance envers la parole publique. Il a ainsi renforcé différentes théories sur une éventuelle manipulation des lobbies pharmaceutiques – ce qui est en l’occurrence possible, mais qui n’est pas prouvé. En clair, l’officialisme alimente massivement le complotisme. Il a aussi amené nos États à imposer dans la panique des mesures extrêmes de confinement généralisé, sur la base de modélisations mathématiques pour le moins discutables.
Nous estimons qu’il faudrait donc :
1) faire preuve de compréhension, de tolérance et de respect envers celles et ceux qui adhèrent à des théories discutables. En effet, la scandaleuse accumulation de mensonges d’État dans les démocraties occidentales est la cause première du discrédit qui pèse sur la parole publique. Poser ce constat honnête permettrait de débattre plus sereinement avec celles et ceux que l’on considère comme « conspirationnistes ».
2) distinguer clairement le complotisme et l’anticonformisme. En d’autres termes, le fait d’estimer que le monde est secrètement dirigé par des reptiliens ne peut être mis au même plan que des analyses sérieuses qui remettent en cause la pensée unique, c’est-à-dire l’officialisme.
3) promouvoir la vérification rigoureuse des sources de chaque information.
4) multiplier nos sources d’information, y compris si elles contredisent nos convictions. Il est dangereux de ne faire confiance qu’à un nombre restreint de médias, qu’ils soient grand public ou alternatifs.
5) ne pas considérer que les médias grand public sont globalement indignes de confiance. En effet, malgré tous ses travers, la presse institutionnelle occidentale est une source d’informations extrêmement riche, où d’excellents reporters et spécialistes s’expriment avec honnêteté et professionnalisme.
6) ne jamais oublier le fait que, dans le monde actuel, l’information est aussi une arme de guerre, du moins un puissant levier d’influence.
22 juillet 2020
Une image contenant texte, Visage humain, homme, capture d’écran Description générée automatiquementhttps://covidinfos.net/covid19/il-ny-a-eu-aucune-reprise-nulle-part-selon-le-dr-yonathan-freund-qui-evoque-un-delire-alarmiste/1276/
Moi :
Si on porte le masque maintenant alors que le virus est peu actif… jusqu’à quand ? Jusqu’à un monde sans ce virus… et après ? La grippe sera là en novembre et d’autres virus tout aussi dangereux. On fait quoi ? Il y aura toujours une raison pour masquer, confiner… toujours pour notre bien. Et si on décidait pour soi ?
Christophe :
J’espère sincèrement qu’il n’y aura pas de raison pour confiner, même si j’y ai trouvé des aspects positifs, c’est économiquement tellement énorme qu’il faut à tout prix l’éviter… le masque semble être une mesure intermédiaire relativement simple à mettre en œuvre, et je pense qu’on aurait pu éviter ou réduire ce confinement si on en avait eu. Je vois en Chine les gens sont habitués à le porter régulièrement, et aussi dès qu’ils toussent ou sont malades par respect pour les autres ; ça ne me paraît pas insurmontable. Mais le problème est là, décider pour soi ou prendre en compte les autres.
Moi :
Pour la Chine, ils portent le masque notamment les jours de pollution, s’ils sont malades et, à ma connaissance, le Parti communiste n’a pas imaginé de contraventions pour ceux qui ne le portent pas. Mais c’est le Parti communiste.
11 septembre 2020
Une image contenant texte, capture d’écran, conception Description générée automatiquementhttps://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/110920/covid-nous-ne-voulons-plus-etre-gouvernes-par-la-peur
Il faut évidemment protéger les plus faibles. Mais de même que l’imposition du port du masque dans la rue, y compris dans les régions où le virus ne circule pas, l’efficacité du confinement n’est pas démontrée scientifiquement. Ces mesures générales et uniformes, imposées sous surveillance policière, relèvent davantage d’une volonté d’afficher une posture protectrice que d’une stratégie sanitaire précise. D’où leur grande volatilité depuis six mois. Beaucoup d’autres pays agissent avec plus de cohérence.
19 septembre 2020
Une image contenant texte, capture d’écran Description générée automatiquementUn gouvernement conseillé des hautes autorités scientifiques ? Non, par des girouettes aux ordres. Quand il n’y avait pas de masques, ils ont dit que cela ne servait à rien. Quand on a commencé à en avoir, avec beaucoup de mal, ils ont dit que c’était indispensable. Même chose avec les tests, ils ont attendu que le gouvernement leur donne le feu vert pour dire que c’était utile, voire indispensable. Le gouvernement avait besoin de réduire le délai de quarantaine pour des raisons d’organisation, voilà que quelques jours plus tard, le Conseil donne le feu vert. Même chose pour l’école, le gouvernement a fait un mauvais choix, il demande au Conseil de voler à son secours afin de changer de stratégie sans perdre la face. Chaque fois la raison est médicale, mais chaque fois cette évidence médicale n’apparaît qu’après un besoin de justification du gouvernement. Conclusion : le Conseil scientifique n’est pas là pour conseiller le gouvernement, mais pour apporter une justification médicale à ses choix. Heureusement que la médecine évolue, malheureusement ici uniquement dans le sens du vent, pas de la science.
Septembre 2020
Qu’est-ce que la santé ?
Selon la constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » et représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. »
Alors que de nouvelles mesures « sanitaires » sont annoncées, que notre vie sociale est menacée, que la consommation d’anxiolytique, d’antidépresseur augmente…
Comment peut-on faire tout ça au nom de la santé ?
Une image contenant texte, capture d’écran, Visage humain Description générée automatiquementOctobre 2020
« Chacun son métier et les vaches seront bien gardées »
Supplique à mes collègues médecins : arrêtez d’influer sur la politique de ce pays et reparlez de soins. Y’a pas plus nul qu’un médecin en économie, je le sais j’en suis un.
Supplique aux politiques : arrêtez de me dire comment soigner et avec quoi. Donnez-moi les moyens de soigner et prenez les décisions politiques qui vous incombent en écoutant tout le monde. Il y a pas plus nul qu’un politique pour vous soigner.
Si c’est pas pour moi, faites-le pour les vaches. Merci.
Une image contenant texte, capture d’écran, Visage humain Description générée automatiquementPierre :
Totalement vrai
Mais vos confrères qui « influent sur la politique » le font de leur plein gré ou parce que leurs généreux donateurs à savoir les labos les obligent à agir de la sorte
Perso je ne me pose plus la question
Décembre 2020
Une image contenant texte, capture d’écran, Police Description générée automatiquementFévrier 2021
Remerciements
L’objectif de toutes les mesures imposées aux Français est de ne pas faire exploser un système sanitaire paupérisé.
En souvenir de nos manifestations aux pieds du ministère, des négociations sans fin avec une CNAM sourde. Il est temps de remercier ceux qui nous ont emmenés à ce niveau.
Nos ministres de la santé : E. HUBERT, J. BARROT, M. AUBRY, F. FILLON, JL. BORLOO, P. DOUSTE BLAZY, X. BERTRAND, R. BACHELOT, M. TOURAINE, A. BUZYN, O. VERAN
Nos directeurs de la CNAM : G. JOHANET, G. RAMEX, B. FRAGONARD, F. VAN ROEKEGHEM, N. REVEL, T. FATOME
Qu’ils, elles, soient remerciés