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L'intangible Vérité: La déesse aux cheveux d'or
L'intangible Vérité: La déesse aux cheveux d'or
L'intangible Vérité: La déesse aux cheveux d'or
Livre électronique467 pages5 heuresManhattan Story

L'intangible Vérité: La déesse aux cheveux d'or

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À propos de ce livre électronique

Manhattan Story est une étonnante aventure humaine passionnante qui déroulera tout au long de son récit pour vous surprendre un long ruban mystérieux aux événements fascinants.
Une histoire paradoxale sentimentalement captivante aux personnages attachants qui vous feront rire ou pleurer.
Une fabuleuse saga aux péripéties poignantes avec ses se-crets et ses innombrables rebondissements.
Une gigantesque fresque romanesque vertigineusement passionnelle, romantique, émotionnellement palpitante aux évènements inattendus et même quelquefois osés comme, il n'est pas permis.
Une narration fantastique qui pourrait être parfois perçu par certain comme dérangeant... Un roman surprenant, sur un sujet brûlant, proposé en trois volumes.
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie19 juin 2022
ISBN9782322466122
L'intangible Vérité: La déesse aux cheveux d'or
Auteur

Victor Perlaki

Ce fut dans l'hémisphère sud, seul sur ma goélette en navigation hauturière que je fus pris au milieu de l'océan Pacifique entre Panama et les îles Hawaï au centre d'un pot au noir. C'est ainsi, bloqué au mitan de cette zone météorologique instable que j'écrivis en six jours l'ébauche de mon premier roman. Pris par les affaires, ce ne fut que bien plus tard que je pus reprendre l'écriture afin de m'y consacrer à plein temps. Depuis, douze ouvrages ont vu le jour, dont trois volumes consacrés à la série Manhattan Story ainsi que neuf autres dédiés à la saga Columbus Story.

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    Aperçu du livre

    L'intangible Vérité - Victor Perlaki

    https://victortelmann.wixsite.com/victor-perlaki-books

    Table des matières

    Parutions du même auteur

    À Antonella

    Droits de traduction

    Souvenir de Berlin

    Globe terrestre

    Les faits

    Dédicace

    Préface

    Avant Propos

    Introduction

    Prologue

    CHAPITRE PREMIER - Vendredi 28 juillet 2000

    01 Le retour d'Hailey

    02 Réunion Sanders

    03 Tournée Européenne

    04 Christina - Riley

    05 L'évocation d'un retour d'Alva

    06 Minouche 1964 - Antonnela

    CHAPITRE 2 - Dimanche 30 juillet 2000

    01 Samedi - Dimanche

    CHAPITRE 3 - Lundi 31 juillet 2000

    01 Le retour d'Alva

    CHAPITRE 4 - Mardi 1er août 2000

    01 La déesse aux cheveux d'or

    02 Envol vers Singapour

    03 Singapour

    CHAPITRE 5 - Lundi 7 août 2000

    01 Singapour - Francfort

    CHAPITRE 6 - Mardi 8 août 2000

    01 Francfort - l'arrivée de Cloudy

    CHAPITRE 7 - Mercredi 9 août 2000

    01 Francfort - le défilé

    CHAPITRE 8 - Jeudi 10 août 2000

    01 Francfort - Berlin

    CHAPITRE 9 - Vendredi 11 août 2000

    01 Visite de Berlin - Arrivée d'Alva

    CHAPITRE 10 - Samedi 12 août 2000

    01 Musée Brücke - Polémique Vénitienne

    CHAPITRE 11 - Dimanche 13 août 2000

    01 Défilé Berlinois - Envol vers Varsovie

    CHAPITRE 12 - Lundi 14 août 2000

    01 Musée Frédéric Chopin - Musée des affiches

    CHAPITRE 13 - Mardi 15 août 2000

    01 Varsovie, le défilé - Les Rush d'Alva

    CHAPITRE 14 - Mercredi 16 août 2000

    01 Varsovie - Rome - Westin Excelsior

    CHAPITRE 15 - Jeudi 17 août 2000

    01 La visite de Rome

    Épilogue

    Remerciements

    Composition

    L'auteur

    Loi du 11 mars 1957

    Du même auteur:

    ***

    Manhattan Story... Volume 1

    De Bagatelle à Central Park

    Avec James Marval, Barbara Woods, Alva Amandusson

    Columbus Story... Volume 1

    L'inconnue du 47ème

    ***

    A paraître prochainement :

    Columbus Story... Volume 2

    La Nymphe d'Atlanta

    ***

    https://victortelmann.wixsite.com/victor-perlaki-books

    Tous droits de traduction et de reproduction

    réservé pour tous pays.

    Copyright © Victor Perlaki 2022

    Souvenir de Berlin

    Chéri, je ne ferai pas de film,

    même si un jour on me le proposerait.

    Cela arriverait trop tard... je viens d’avoir

    trente-huit ans, soyons réaliste ! Ce que je veux

    dorénavant, c’est donner la vie à un petit

    bonhomme, rien que pour nous deux.

    Je veux le concevoir par amour

    avec et pour l’homme que

    j’aime depuis toujours.

    V. Perlaki...

    Globe terrestre

    POUR LA COUVERTURE

    Symbolique du globe dans l'histoire

    Dès le siècle avant J.-C, l'empereur Auguste est représenté avec un globe qui devient un attribut de la symbolique impériale.

    Après le Moyen Âge, lorsqu’un roi s'attribut un globe son image confère une dimension d’apothéose de délégation sur terre d’un pouvoir divin.

    Au XVIe siècle, époque où les guerres de religion font rage, le globe est associé à l’instabilité du monde, la boule renvoie à la folie du monde, d'où l’expression le monde à l’envers.

    À la Renaissance, le globe, vecteur et somme, de nouvelles connaissances astronomiques et géographiques devient parallèlement un symbole de savoir érudit. Le globe représente également la vanité du monde et des accomplissements humains ainsi que leurs caractères éphémères.

    Aujourd'hui, le globe connote l'universalité et la mondialisation, l’expansion mondiale de certaines grandes entreprises et la diffusion planétaires.

    Composition et mise en pages

    Couverture réalisée par : Gyözö Antoine

    LES FAITS

    Les œuvres d’art et les endroits décrits dans cet ouvrage sont authentiques. Certains lieux sont idéalisés, mais jamais en leurs défaveurs.

    L’intrigue romancée est entièrement imaginaire. De même les noms des personnages, de certains lieux, les actions sont fictifs, ou utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnages réels, morts ou vivants, ne serait que pure coïncidence.

    V. Perlaki

    ***

    Étonnant, captivant, ce roman fourmille de

    rebondissements, de voyages, d’intrigues, nous

    entraînant de New York aux Bahamas, de Las Vegas

    à Stockholm en passant par Varsovie, Rome et Venise

    dans le milieu fascinant de la flashions et de la finance.

    Victor Perlaki est aussi l’auteur du prochain

    roman à paraître : La Nymphe d'Atlanta.

    ***

    DEDICACE

    Manhattan Story est une étonnante aventure humaine passionnante qui déroulera tout au long de son récit pour vous surprendre un long ruban mystérieux aux événements fascinants.

    Une histoire paradoxale sentimentalement captivante aux personnages attachants qui vous feront rire ou pleurer.

    Une fabuleuse saga aux péripéties poignantes avec ses secrets et ses innombrables rebondissements.

    Une gigantesque fresque romanesque vertigineusement passionnelle, romantique, émotionnellement palpitante aux évènements inattendus et même quelquefois osés comme, il n'est pas permis.

    Une narration fantastique qui pourrait être parfois perçu par certain comme dérangeant... Un roman surprenant, sur un sujet brûlant, proposé en trois volumes.

    Julien Deperley.

    PRÉFACE

    Pour certains, New York peut être une mégapole impitoyable. James Marval lui n’a pas à s’en plaindre. Parvenue à la force de l’âge, il est riche, puissant, et célèbre.

    Amiral d’une multinationale aux ramifications tentaculaires, James Marval, reconnu et admiré de tous, est un redoutable financier international.

    Le monde de la flashions, de la haute finance, et les marchés boursiers n’ont plus aucun secret pour lui.

    Son existence entière est bâtie sur des paradoxes. Hongrois par hérédité, français par le cœur, et citoyen américain de naissance.

    Sa vie privée étalée journellement dans la presse spécialisée loin de le déranger, sert ses intérêts médiatiques qu’il maîtrise jusqu’aux moindres de ces maillons.

    De nombreuses femmes ont traversé sa vie, mais seulement quelques-unes ont su capter son cœur.

    Malgré ses nombreuses infidélités, bien qu'elles fussent par ses largesses nanties et financièrement indépendantes depuis de nombreuses années… Elles lui sont restées.

    Pourtant, James Marval porte en lui un secret dont il a gardé quelques épines plantées dans le cœur.

    AVANT PROPOS

    J'ai longtemps bourlingué autour de la planète à la recherche de trésors disparus, descendu des rapides vertigineux, navigué sur des fleuves tourmentés et des océans en furie, en espérant trouver l'absolu.

    En parcourant ainsi le monde le destin m'a donné de faire de merveilleuses rencontres en plaçant sur mon chemin des femmes souvent très belles que j'ai tendrement aimées et qui sans rien exigé, me sont restées.

    Sur les contreforts de la cordillère des Andes, entre la Bolivie, le Chili, et le Pérou, ce sont elles... depuis le village de Coporaque, jusqu'aux ruines préincas d'Uyo-Uyo au pied du volcan Mismi entre l'océan Pacifique et les contreforts de la Cordillère des Andes, qui m'ont donné l'envie d'écrire.

    INTRODUCTION

    Après les doutes et les désillusions, James Marval, le séduisant financier avaient tout éprouvé en passant de la phase douloureuse de l’abandon, à celui de la trahison puis, au bonheur de retrouver sa volcanique, mais au combien somptueuse et adorable Barbara... Un événement Inespéré suivie de la joie abyssale du retour inattendu de sa si séduisante et irremplaçable secrétaire Hailey.

    Un peu plus tard, ce fut celui plus douloureux de sa merveilleuse princesse viking... sa sublime Alva.

    La tournée européenne avait débuté très confidentiellement en Allemagne dans la ville de Francfort sur un succès en demie teinte. Succès mitigé, qui se transforma à Berlin en apothéose porté aux sommets par la prestation magistrale de sa majestueuse Alva.

    Alva Amandusson, Star de la Fashion, mannequin mondialement adulée, mille fois plébiscitée qui y remporta tous les suffrages.

    Après New York, les péripéties de San Diego, l'escapade à Tijuana, Las Vegas et ses casinos, Francfort et Berlin, nous les retrouvons à Varsovie, capitale glorieuse de la Pologne traversée par la Vistule, ville de prédilection de Frédéric Chopin.

    PROLOGUE

    Les quatre premiers jours de la semaine furent éprouvants passés à régler une multitude de problèmes tout en suivant les progrès de l’avancement des préparatifs de la tournée européenne.

    Il avait appris par Savannah qu’Alva appelait Barbara régulièrement. Il ne savait vraiment plus quoi en penser ?

    Jeudi soir de retour d’un tournage fastidieux, fatigué, il se coucha tôt. Le lendemain une réunion avec des financiers importants l’attendait.

    Une entrevue où on ne parlera pas de chiffons, ni de promotions publicitaires… Mais de la prise de contrôle de certains groupes influents. Une dimension qui était davantage à la mesure des compétences de James.

    Les filles le connaissant, savaient que quand il s’isolait dans son petit bureau personnel du haut de la tour, que quelque chose d'important se préparait.

    CHAPITRE PREMIER

    Vendredi 28 juillet 2000

    Partie : 1

    Le retour d'Hailey

    Le lendemain… Un vendredi, le 28 de ce laborieux mois de juillet à 6 h 30… Il était debout.

    Après avoir lui-même préparé son café, il s’était enfermé dans son petit bureau de la terrasse pour consulter certains éléments qu’il voulait graver dans sa mémoire.

    À 8 heures précises, rasé de frais, vêtue avec une élégance à couper le souffle, il se trouvait dans l’ascenseur. Un rapide détour obligé par son bureau déserté lui avait permis de se munir au passage de certains documents confidentiels.

    Une fois en possession des documents qu'il avait rapidement parcourus, concentré, il se dirigea sans détour d'un pas assuré vers la grande salle des conférences.

    Il avait horreur d’être en retard. Entouré de ses collaborateurs, à 8 h 25, il recevait ses premiers interlocuteurs.

    L’affaire était sérieuse, des centaines de millions de dollars allaient changer de main. La discussion entre ses collaborateurs et ceux de la partie adverse devint au bout d'un certain temps âpre et quelque peu houleuse. Aucune des deux parties ne semblait vouloir mettre suffisamment de bonne volonté pour aboutir à un consensus. La signature du protocole d'accord paraissait pour James à cet instant, bien compromis.

    À 9 h 35, Christina sa nouvelle secrétaire lui envoya un message sur son téléphone qu’il consultât discrètement.

    « - Miss Williams est à l’accueil. »

    Aussitôt, il se leva le visage grave.

    - Messieurs ! Pardonnez-moi... Je dois m’absenter quelques minutes, continuez sans moi.

    - Rien de grave j’espère, lui demanda monsieur Sanders le regard inquiet ?

    - Non ! Rien de vraiment grave, lui répondit-il sur un ton rassurant. Simplement une affaire qui demande à être traitée dans l’instant.

    James quitta la salle la mâchoire crispée. Pour quitter ainsi une réunion aussi importante, il fallait pour que cela fût possible une raison extrêmement sérieuse.

    Entre ses agents de sécurité intransigeants qui l'empêchaient de venir à lui, il la retrouvait telle une petite fille fragile le regard baissé comme une gamine surprise d’avoir fait des bêtises. Ses longs cheveux noirs défaits encadraient ce visage rebelle d'une grande beauté qu’il aimait tant regarder.

    « - Elle était là... Enfin de retour ! »

    Lorsque son regard croisa le sien, son visage se métamorphosa pour exprimer une douceur inhabituelle mêlée de tendresse et de crainte.

    Il la regarda fixement comme pour extirper de son regard les pensées qui l’habitaient… Elle n’eut pas besoin de parler, il lisait dans ses yeux comme dans un livre ouvert.

    « - Jimmy ! Enfin, c’est toi, c’est toi mon amour... Ne ressens-tu pas ma douleur ? Libère-moi de ces sbires qui m’empêchent d’aller vers toi. »

    « - Bien sûr, je ressens ta douleur ! Et la mienne, ne la perçois-tu donc pas ? »

    « - Pardonne-moi mon Jimmy… Pardonne-moi, je n’avais pas conscience de nous faire tant de mal. »...

    Elle ne pouvait oublier l'instant ou avec détermination il était arrivé droit sur elle. Cette scène et les suivantes qui s'ensuivirent resteront sans aucun doute gravées à jamais dans sa mémoire.

    « - L’ayant vu se diriger vers moi avec un visage grave, presque sévère, avec dans le regard des éclaires qui me foudroyaient, j’avais cru un instant qu’il allait me chasser.

    Bien au contraire, sans un mot, avec des yeux adoucis, il m’avait pris par la main en m’attirant tendrement à lui, puis, après m'avoir soulevé comme un fétu de paille, il m'avait emporté serré dans ses bras comme une jeune mariée jusqu'à la porte de son bureau. »

    Les deux mastodontes, d’énormes montagnes de muscles, n’en revenaient pas. Des gorilles qui la semaine dernière encore lui mangeaient dans la main.

    Quand, ils l’avaient vu ainsi arriver, ils s’étaient sur l'instant figés comme des statues de sel croyant avoir commis une faute.

    « - Chéri, quand tu es en colère, tu impressionnes vraiment... »

    J’avais bien tenté de lui dire un mot, mais mes cordes vocales étaient paralysées. Je m’étais laissé emporter la tête enfouie au creux de son épaule sans résister. Je l’aurai à cet instant, je le jure, suivi jusqu’au bout du monde.

    Avec une rage contenue, il avait ouvert la porte de son bureau en la repoussant du pied. Christina Murray était là, était-elle ma remplaçante ?

    Sa voix était tranchante, mais il avait réussi à lui parler gentiment.

    - Christina, soyez gentille, laissez-nous un instant s’il vous plaît. Je vous verrai tout à l’heure.

    Christina sans un mot, rouge de confusion s'en était allée. Une fois qu’elle eut regagné son bureau, il s’adressa aux deux vigiles par la porte entrebâillée.

    - Messieurs ! Avez-vous remarqué quelque chose d’insolite ?

    - Non, Monsieur ! Absolument rien. Je vous assure, il ne s’est rien passé.

    - Je compte sur vous ! Soyez vigilant.

    La porte refermée, il m’avait enlacé en me serrant contre sa poitrine très fort en me fixant droit dans les yeux comme jamais, il ne l’avait fait. Après m’avoir sondé du regard, sur un ton impersonnel qui ne lui ressemblait pas, il m’avait dit...

    - Si tu as l’intention de repartir ? Je t'en prie, fais-le maintenant, sur l'instant ! Cela me ferait moins de mal.

    - Jimmy, non ! Jamais plus, lui avais-je répondu, je ne partirais en t’abandonnant à ta lourde tâche.

    - En es-tu vraiment certaine ?

    - Jimmy chéri, ne me torture pas davantage, j’ai déjà tant souffert.

    Alors contre toute attente, il avait relevé ma jupe d’un geste vif et me fessa très fort. J’avais fermé les yeux et mordu mes lèvres en me sentant heureuse qu’il l’eut fait. J’aurais presque voulu qu’il continuât, mais je savais qu’il n’était pas de ceux-là. Un seul coup bien appliqué lui avait suffi.

    Après m'avoir dévisagé du regard, sans avoir encore rabattu ma jupe, il s'était emparé presque avec brutalité de mes lèvres pendant que sa main vagabonde tout en caresse se faufilait dans les profondeurs de mon corsage pour s’emparer de mon sein nu qu'il embrassa et caressa comme jamais à ce jour, il ne l’avait fait.

    - Est-ce que, tu repartiras ?

    - Non ! Non... non mon chéri, plus jamais, je ne repartirai. Il faut que tu me croies. J’ai essayé de vivre sans toi, mais je n'y suis pas arrivé.

    - As-tu conscience de tout ce que tu m’as fait endurer ?

    Je ne répondis pas. Ne sachant vraiment quoi lui dire sinon, une banalité.

    Avant de recouvrir mon intimité et réajuster mon corsage, il m’avait longuement caressé la joue, les cheveux, comme pour se faire pardonner… Vraiment, se faire pardonner de quoi ? Alors qu’il avait déjà lu dans mes yeux que je lui appartenais et que je lui accordais tous les droits.

    « - Chéri, ne mas-tu pas déjà prise tout entière ? »

    En décryptant dans mon regard ce tendre et subliminal aveu, il retrouva se sourire si merveilleux qu’il n’accordait qu’à ceux qu’il aimait.

    Avant de repartir, il avait donné des ordres et bientôt en son absence, ma broche qu’il m’avait offerte et mon orchidée enchâssée dans une vitrine d’or me furent apportées ainsi que des roses blanches me furent livrées.

    J’avais passé ma journée entière à pleurer en silence dans son bureau. Le mien désormais était occupé par Christina Murray sa nouvelle secrétaire qui m’avait remplacé.

    Christina, le soir venu, était venue me consoler. Elle m’embrassa avec des larmes dans les yeux. Pour ne pas la gêner, je quittais ce bureau que jamais, je n’aurais dû déserter. Heureuse pourtant de savoir que j’y reviendrai lundi. James m’aimait, j'en étais certaine, je l’avais lu dans ses yeux. »

    Partie : 2

    Vendredi 28 juillet 2000

    Réunion Sanders

    De retour dans la salle des conférences, il ne put que constater que la discussion au lieu de s’être apaisée, bien au contraire, était devenue de plus en plus animée, sinon orageuse.

    Rapidement, d’un geste courtois, il s’excusa de son absence tout en portant un regard discret vers la pendule digitale qui lui confirmait que sa courte absence n’avait guère excédé une dizaine de minutes.

    Ce matin très tôt, dans le calme de son bureau à tête reposée, il avait élaboré diverses stratégies qui seraient, avait-il pensé, équitables pour les deux parties. Jusqu'à présent, il n’avait entendu aucune démarche allant dans ce sens, ni aucune proposition positive qui aurait pu les mener vers un consensus.

    Monsieur Sanders était un homme corpulent de soixante-quinze ans qui avait consacré sa vie entière à son industrie. Il fabriquait des boîtes de métal de toutes formes destinées à recevoir divers contenus tels que des boissons gazeuses et autres contenants de toutes sortes.

    Il était à ce jour sur ce marché, le leader incontesté de son secteur. Au cours d’opérations boursières, le groupe Marval en avait pris le contrôle.

    Il ne voulait pas voir son usine démantelée, ni délocalisé, ni racheté par petits morceaux par des concurrents indélicats.

    Les négociations n’aboutissaient pas. La discussion devenait de plus en plus âpre, houleuse, totalement stérile et improductive.

    James, après avoir échangé avec lui un clin d’œil et un regard complice, leva la main. Une fois le silence instauré, il prit la parole d’une voix calme.

    - Messieurs d'après ce que nous constatons, vous n'êtes encore arrivé à aucun résultat à aucun consensus acceptable aux deux parties. Cela est regrettable, je crois que nous allons en rester là ! Nous vous remercions de vos efforts. Maintenant, veuillez nous laisser seuls un moment en tête à tête s’il vous plaît.

    Quinze minutes plus tard, James fit appeler Mason Wright son avocat spécialisé chargé des grands contrats. Mason était un homme de quarante-neuf ans dans lequel il avait toute confiance ainsi que Lark Lewis son conseiller financier une pointure, un expert hors norme.

    - Monsieur Sanders va vous soumettre les termes de nos accords. Je vais vous laisser, on m’attend à une autre réunion.

    L’homme se leva et serra la main de James chaleureusement et, sans pouvoir se retenir, dans un élan du cœur, lui donna l’accolade.

    - Monsieur Marval, vous êtes un homme courtois et très intelligent. Vous avez su trouver la bonne solution. Je peux maintenant prendre une retraite sereine et cela grâce à vous. Merci... merci encore ! J’ai eu tort de penser que des hommes de votre trempe n’existaient plus.

    Avant de sortir et de le quitter, James s’adressa rapidement à ses collaborateurs.

    - Je veux le contrat finalisé sur mon bureau lundi matin. Je ne voudrais d'aucune manière occasionner d'autres déconvenues à monsieur Sanders.

    Je m’envole pour Singapour mardi matin et je ne serais de retour pas avant le 24 du mois prochain. Je veux que cette affaire soit réglée avant mon départ.

    Puis, en s’adressant à monsieur Sanders.

    - Venez me retrouver lundi matin dans mon bureau... disons à 11 heures ! En cinq minutes, tout sera réglé. Demain dans la journée, vous recevrez un exemplaire du contrat, cela vous laissera ainsi tout le week-end pour le relire.

    Après encore quelques mots gentils, il quitta la grande salle sans pouvoir repasser par son bureau. Lui qui détestait être en retard, cette fois-ci, il l’était vraiment.

    Partie : 3

    Vendredi 28 juillet 2000

    Tournée Européenne

    Dans l'ascenseur qui le déposa un niveau plus bas, il eut le temps d'échanger quelques mots gentils avec la charmante Riley, la gentille petite maquilleuse, la préférée d’Alva qui descendait pour déjeuner. Ce ne fut en vérité que l’instant d’un bref sourire.

    « - Gentille cette petite, pensa-t-il pendant qu'il traversait l’immense espace informatique perpétuellement plongé dans un brouhaha indescriptible. »

    Une salle truffée d’ordinateurs et d’écrans luminescents où une centaine de ses collaborateurs s’activaient au sein de multiples postes de travail... Certains couraient de droite à gauche et inversement très énervé déposant çà et là des feuillets griffonnés de chiffres en prononçant des phrases incompréhensibles couvertes par un vacarme permanent.

    La plupart d'entre eux véloce aux doigts agiles restés rivés à leurs postes tapaient sur leurs claviers à des vitesses vertigineuses, alors que d'autres accrochées à leurs téléphones devaient élever la voix pour se faire entendre.

    C’était le cœur bourdonnant du système financier Marval. L’endroit d’où l’on surveillait, d'où l’on élaborait des stratégies en prenant au jour le jour le pouls du marché financier international... Il s’y prenait aussi parfois quelques réajustements de routines. Pour les opérations plus importantes, James ne laissait le soin à personne de prendre une décision à sa place.

    Après la clôture de la bourse Stocks Éxchange de New York, ainsi que de celles de toutes les autres places financières du globe... chaque jour, une analyse et un rapport complets sur la fluctuation des cours lui étaient transmis.

    En traversant d'un pas rapide cette immense salle tonitruante, il salua au passage d’un sourire aimable tous ceux qu'il croisait en s’excusant de ne pouvoir s’attarder en expliquant courtoisement qu’on l’attendait.

    Loin du tumulte, à un endroit plus silencieux, dans une salle à taille humaine, une dizaine de ses collaborateurs l’attendaient.

    C’était l’équipe qu’il avait méticuleusement sélectionnée pour prendre la direction du groupe de presse asiatique dont il avait récemment pris le contrôle... Que des collaborateurs de haut niveau triés sur le volet qu’il chargeait de créer une succursale ainsi que de mettre en place une agence de publicité qui représentera son groupe.

    Parmi eux, étonnée, il ne vit pas Marissa... Marissa Scott son attaché de presse. Une gracieuse jeune femme qui en plus d’être adorable et terriblement efficace parlait couramment six langues.

    Forcément, il ne pouvait en être autrement. Personne n’aurait pu la prévenir pour l’informer qu’elle ferait parti du voyage. Rien de plus normal, puisqu’il venait de le décider.

    « - Il serait intéressant, avait-il pensé de profiter de cette opportunité pour lancer le parfum de Campbell en Asie. Sa Barbara y sera, et cela sans aucun doute... resplendissante. »

    - Appelez-moi mademoiselle Scott s'il vous plaît, demanda-t-il en s’adressant à l’une des trois secrétaires présente. Qu’elle vienne nous rejoindre sans délai… Dites-lui bien que c’est urgent et que nous l’attendons.

    James sans rien ajouter d'autre s'installa et consulta quelques documents d’un dossier qu’il avait apporté.

    Cinq minutes plus tard, Marissa prenait place à ses côtés.

    - Ma petite Marissa, lui glissa-t-il confidentiellement d'une voix qui se voulait rassurante, je vais bouleverser votre emploi du temps, mais j’ai absolument besoin de vos compétences en Asie.

    - Oh ! Monsieur, c’est moi qui devrais vous remercier d’a-voir pensé à moi.

    - Vous êtes adorable.

    - Merci de l'avoir remarqué monsieur !

    - Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre, dit-il en relevant la tête en s’adressant à l’assemblée. La réunion précédente a légèrement bouleversé mon timing jusqu'à m’en avoir fait oublier de faire prévenir mademoiselle Scott.

    Je crois que nous avons déjà tout passé en revue et examiné attentivement tous les éléments de l’affaire dans le moindre de ces détailles.

    Je vous ai réuni pour vous annoncer que je présiderais pour la première fois depuis notre accession à la majorité le conseil d’administration.

    À cette occasion, l’un d’entre vous sera nommé et deviendra le seul et l’unique responsable. Il assurera la direction de la succursale ainsi que celui de l’agence de publicité. Il sera le seul habilité à me représenter.

    C’est un poste lourd de responsabilités qui demande de grandes compétences avec une rémunération en conséquence. J’espère que vos vaccinations sont à jour.

    Quelques rires réfrénés fusèrent çà et là.

    - Oui bien sûr monsieur ! Déjà depuis longtemps, répondit l’un d’eux pour tous les autres.

    - Vous aussi ? Demanda-t-il à Marissa en se penchant discrètement vers elle.

    - Oui, Monsieur ! Il n’y a aucun problème.

    - Alors, tout est parfait… Notre départ est fixé comme vous le savez pour le mardi 1er août à 00:20 Vol CI11 de (JFK) terminal 4… Nous volerons sur un Boeing 777-300 de la compagnie China airlines.

    Nous changerons d’appareil à Taipei en Chine où nous atterrirons sur l’une des pistes de l’aéroport de Taïwan Taoyuan international à 5 h 50 heures locales après seize heures et vingt-cinq minutes de vol.

    Nous repartirons du terminal 2 après une courte escale d'une heure cinquante minutes par le vol BR225 de 07:40. Notre voyage se poursuivra sur le même type d’appareil de la compagnie Eva Air en direction de Singapour.

    Nous devrions atterrir sur l’aéroport de Singapore Changi s’il n’y a aucun contretemps à 12 h 05 heures locales. Juste pour le déjeuner. C’est un vol très long de vingt-deux heures quarante-cinq minutes, escale comprise, aussi, je vous demande de bien vous y préparer... C'est vraiment très long !

    Sur place, plusieurs véhicules nous attendront pour nous conduire à nos hôtels. Je vous y retrouverai dans l’après-midi une fois que vous aurez pris vos aises pour une courte réunion. Voilà pour l’essentiel... Des questions peut-être ? Aucune... Parfais.

    Pour vos titres de transport et passeports, je vous conseille de vous rapprocher de Miss Christina Murray qui remplace momentanément Miss Williams.

    Bon week-end et bon appétit. On se retrouvera sur place à Singapour.

    Partie : 4

    Vendredi 28 juillet 2000

    Christina - Riley

    James avait hâte de retrouver ses chéries. Pourtant, il ne put s'attarder comme il l'aurait voulu. Aujourd'hui, chaque minute lui était comptée. Une demi-heure plus tard, après avoir déjeuné en leur compagnie en engloutissant rapidement son repas, il se retrouvait de nouveau dans l’ascenseur.

    Un vendredi bien chargé, dut-il constater, encore trois réunions de programmées pour cet après-midi… Malgré toute la bonne volonté de Christina, il ne put s’empêcher de penser qu’Hailey les aurait sans aucun doute plus judicieusement dispatchés.

    Il n’eut une fois de plus le temps de passer par son bureau pour la retrouver. Il pensa que ce soir, il aura tout son temps pour lui parler.

    Situation problématique, elle avait été remplacée par Christina… Que dira-t-il à cette dernière ?

    L’après-midi arrivait lentement à son terme. Une fois la dernière réunion achevée et la solution à divers problèmes résolus, il se sentait fatigué... Pourtant, il ne voulait pas monter sans avoir passé un long moment auprès d'Hailey.

    Il n’était pas encore vraiment tard, à peine 17 heures passées de quelques minutes... Il était désolé d’avoir dû la délaisser. Mais, malheureusement, cela se passait toujours ainsi avant un long déplacement pour l’étranger où il fallait tout régler en urgence.

    Ce fut Christina qui lui apprit qu’elle était partie.

    - A-t-elle laissé un message, lui demanda-t-il sur un ton qui se voulait serein ?

    - Non ! Mais elle a emporté ses fleurs et tout le reste.

    James se laissa tomber dans son immense fauteuil et ferma un instant les yeux. En les rouvrant, il fit un petit signe vers Christina.

    - Venez près de moi ma chérie, j’ai à vous parler.

    C’était la première fois qu’il l’appelait ma chérie. Le rouge lui était monté aux joues. Doucement, elle s’approcha et quand elle fut suffisamment proche, avec un long soupir, il prit comme dans une caresse gentiment ses mains.

    - Ma petite Christina ! Je vous assure que tout va bien. Je suis satisfait à cent pour cent de votre travail, en plus d’être jolie, vous êtes très compétente.

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