Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !
Par Dr. Roger Gian
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À propos de ce livre électronique
La plupart d’entre nous endurent la vie avec une angoisse tamisée. Quel gâchis ! Il ne doit pas être ainsi ! Nous avons voix au chapitre. Soyez Maître de votre vie dans toutes ses dimensions. Vivez la vie comme une merveille ; il est bel et bien possible. Rappellez-vous carrément qui vous êtes – un dieu parmi d’autres dieux. Faites de votre vie un chef-d’œuvre !
Memento Qui Tu Es ! Rappele-toi, qui Tu es !
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Avis sur Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !
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Aperçu du livre
Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume ! - Dr. Roger Gian
Avant-propos
Le but de cette œuvre est de servir à réveiller chacun d’ entre nous qui a perdu sa voie, qui s’ est égaré, qui a oublié qui il/elle est réellement. Je crois vraiment que c’ est le cas pour la plupart d’ entre nous. Nous n’ avons plus confiance en Nous-mêmes ; le nous avec un « N » majuscule, le vrai « Nous ». Nous vivons à partir de l’ extérieur vers l’ intérieur, au lieu de l’ intérieur vers l’ extérieur. Nous avons été dépouillés de notre pensée indépendante ; nous nous fions beaucoup trop sur l’ avis d’ autrui, les soi-disant experts ; si nous examinons l’ état du monde, où nous ont-ils amenés, ces soi-disant experts ?
Nous avons perdu notre spontanéité, notre joie de vivre, et notre position légitime en tant que dieux a été usurpée ; nous sommes devenus timides et peureux dans notre expression libre. N’ est-il pas temps de reprendre la place qui nous revient, celle de libre penseur indépendant, avec le pouvoir de créer et de maîtriser notre vie et d’ en prendre l’ entière responsabilité ?
Nous avons créé notre propre prison renforcée par la soif vorace de la société pour la conformité. Nous avons abdiqué notre liberté, notre conscience, notre autonomie même. Nous avons abandonné notre libre arbitre aux caprices des prétendus experts transmis par des intermédiaires. Est-ce un complot ou est-ce simplement de la paresse de notre part ? Quoi qu’ il en soit, si nous poursuivons cette voie, je crois bien que nous sommes voués à répéter cet éternel manège.
Il ne doit pas en être ainsi mais il nous appartient de relever ce défi et encore une fois accéder à notre position véritable et légitime d’ être exactement qui nous sommes réellement ; un être souverain en présence d’ êtres semblables. Il nous faut à nouveau penser par et pour nous-mêmes, dire notre propre vérité, suivre notre propre chemin et de vraiment être nous-mêmes.
C’ est précisément la raison pour laquelle je conclue chaque chapitre en rappelant au lecteur et à moi-même cela, en disant : Memento Qui Tu Es, en latin pour : Rappelle-Toi Qui Tu Es !
À propos de l’ auteur
Roger Gian est né français et dans sa jeunesse sa famille immigre en Australie. Il est titulaire d’ une licence en sciences économiques de l’ université de Sydney, un certificat en gestion des affaires de l’ université McGill ; il a aussi étudié la médecine à Rome et il est docteur en Acupuncture de l’ Ordre des Acupuncteurs de Montréal. Il possède également une multitude d’ autres qualifications.
Il a travaillé et étudié en France, en Australie, au Canada, en Italie, en Chine et au Vietnam.
Ses voyages dans le monde l’ ont conduit dans plusieurs pays ; Inde, Népal, Iran, Turquie, Grèce et ensuite Paris où il a travaillé pendant quelques années. À ce moment-là, il a senti l’ appel de l’ Amérique du Nord ; c’ est alors qu’ il s’ installe à Montréal, Canada, où il travaille et commence des études préparatoires de médecine. Il poursuit ses études de Médecine à Rome, Italie. Par la suite il entreprend des études en acupuncture et médecine chinoise.
Toujours sous-jacent, il ressentait une aspiration spirituelle. Ses voyages dans différentes parties de l’ Inde et du Népal l’ ont conduit à explorer le côté mystique de la vie. Après de nombreux séminaires, une montagne de livres, ainsi que des exercices contemplatifs, une épiphanie étonnante change sa vie à jamais. Cela l’ a propulsé à poursuivre sa quête du grand sens de la vie.
Ce livre est le produit de cette quête.
Dédicace
Il est difficile d’ exprimer par des mots ce que je ressens à propos de la compagne de ma vie, Nevenka. C’ est elle qui m’ a incité à écrire ce livre. Elle fut une source inconditionnelle et sans bornes de soutien et d’ inspiration.
Elle est ma plus grande critique et pourtant encore mon plus grand fan. Elle m’ a gardé sur la bonne voie.
Je suis vraiment reconnaissant pour sa patience et son encouragement.
Je suis également très reconnaissant à la Main Invisible Bienveillante
Qui fut une source constante d’ inspiration.
Le parcours
Je peux toujours l’ éprouver dans mes tripes, le jour où j’ ai cru que la vie ne valait pas la peine d’ être vécue. J’ ai essayé de nombreux emplois ; j’ ai eu un grand nombre de relations personnelles ; j’ ai lu beaucoup de livres ; rien n’ a marché. Partout où je mis la main, l’ échec survenait. La lecture ne m’ a pas fournie les réponses que je cherchais ; la soit-disant « belle vie » ne m’ a rien apportée ; l’ alcool a simplement repoussé la souffrance … La vie semblait être une éternelle corvée, totalement vide de tout. Je ne pouvais pas penser à « un pourquoi » à ma vie. La vie me semblait sans espoir. J’ étais dans un endroit très sombre… J’ étais dans les ténèbres, d’ où je ne pensais jamais faire surface.
Cela restera à jamais gravé dans ma mémoire ; je montais les escaliers du métro de Montréal avec désespoir et trépidation. Chaque pas était plus lourd que le précédent. Je pensais que je n’ y arriverai jamais en haut de cet escalier. Je savais que le temps à l’ extérieur était froid et sombre. Alors qu’ aurais-je à espérer de la vie, me suis-je demandé ? Qu’ avais-je accompli ? Que ferais-je de ma vie ? À qui cela importait-il ? Ma vie n’ avait absolument aucun sens.
En arrivant en haut de l’ escalier, subitement, je ressentis un sursaut et une vague stupéfiante de joie, dont j’ avais peine à y croire. Cela ressemblait à un courant électrique. L’ euphorie est la seule façon dont je peux décrire le sentiment que je ressentais. En un instant, tout m’ ait paru évident et clair, non pas d’ une façon logique mais d’ une manière vraiment ressentie et vécue. Mon visage était rouge. Je ressentis des larmes de pur ravissement couler sur mon visage. Je ne peux trouver les mots pour décrire cette expérience ; je sais juste que je me sentais exalté, plein d’ espoir, dynamique et rempli d’ une énergie débridée. Je ne savais pas quoi en faire. Bien que je n’ avais aucune orientation claire pour savoir que faire de ma vie, je savais avec une certitude singulière que ma vie avait un sens, un but, une raison d’ être. La vie ne doit pas être gaspillée, chaque instant compte. Chaque moment est si précieux et il mérite d’ être vécu à son plein potentiel.
Je ne pouvais pas contenir cette émotion ; j’ avais besoin de me défouler, j’ avais besoin d’ un exutoire. J’ ai erré dans le centre commercial au-dessus de la station de métro dans un état d’ hébétude. Je me demandais quoi faire avec cette massive sensation mirobolante. J’ ai appelé une amie avec qui j’ avais partagé mes moments sombres afin d’ essayer de faire comprendre et de trouver un sens à cette expérience qui fut dure à décrire en mots. Mon amie fut émerveillée de mon expérience, elle était bouche bée.
J’ ai repris mon job, très ordinaire en passant, que j’ attaquais main-tenant avec une ferveur sans précédent. Mon patron à l’ époque ne pouvait pas croire à ma transformation et une transformation, une métamorphose, elle en était vraiment !
Les jours suivants étaient de même, ahurissants. Des gens surgissaient de partout sollicitant mes conseils sur la vie. Moi, qui me croyais un zéro vivant, un raté, étais soudainement convoité et recherché pour son opinion sur une multitude de questions. J’ étais très demandé. Je me rappelle toujours mon patron qui dit à sa femme : « Roger va gagner beaucoup d’ argent cette année, j’ ignore comment mais avec une telle attitude il ne peut pas rater. »
Les leçons de cette expérience sont venues à un rythme infernal et à la pelle. Je me suis soudainement rendu compte que tout ce dont nous avons besoin pour vivre la vie à fond et avec succès se trouve déjà à l’ intérieur de chacun de nous. Tout ce que nous devons faire est simplement d’ exploiter cet immense reservoir qui est dans chacun d’ entre nous, dès lors cet ouvrage. Je désire ardemment communiquer à autrui que la vie peut être une véritable joie. La vie peut être productive et être un voyage magnifique, malgré, et souvent, à cause de, tous les malheurs et les épreuves que nous enduront.
Mes recherches m’ ont menées à des gens à travers le monde. J’ ai parlé à deux hommes qui ont été torturés dans la guerre des Balkans. Ils ont subi des atrocités ineffables et sont sortis de l’ expérience des gens plus doux et plus pardonnants. Rien que d’ y penser me donne des frissons. Ces deux hommes qui ont subi de terribles sévices dans la guerre en Croatie m’ ont raconté leurs expériences. L’ un d’ entre eux m’ a confié : « Vous savez, on a appris qu’ il faut pardonner, donc j’ ai pardonné mes tortionnaires, mais je n’ oublierai jamais ce qui m’ est arrivé ».
Cet homme continue sa vie sans amertume, même, il est plutôt une âme plus douce. Il m’ a démontré que l’ on peut passer à travers des expériences effroyables tout en conservant sa dignité et ses valeurs nobles. L’ esprit humain est vraiment étonnant et ce livre en témoigne. Nous sommes des êtres vraiment exeptionnels mais nous avons oublié notre vraie nature.
Pour ceux d’ entre vous qui veulent avoir une vie magique, une vie qui ait du sens ; cet ouvrage est rempli d’ astuces qui ont germés non pas de théorie, mais de victoires personnelles durement gagnées et quelquesunes, celles d’ autres. On n’ a pas besoin de voyager au Tibet ou en Inde pour découvrir ces vérités ; elles se trouvent aussi proche que le battement de notre coeur.
La vie c’ est vraiment vos ognons, elle commence et finit avec vous ! Votre vie repose sur vos épaules à vous, à nous tous !
Memento Qui Tu Es ! Rappellez-vous qui vous êtes !
1
L’ ennemi qui est en nous
Pensez-y, chaque fois que vous vouliez faire quelque chose, que vous aviez un certain objectif en tête, ou que vous vouliez accomplir une simple tâche, peu importe grande ou petite … si celles-ci n’ étaient pas dans le cadre de vos limites bien connues et auto-imposées, vous vous heurtiez à une opposition. Cette opposition, cette résistance pourrait venir d’ une source externe, qui sera discuté dans les chapitres ultérieurs ; mais la source principale d’ opposition vient de nous-mêmes ; l’ ennemi qui est en nous.
Chaque fois que l’ on désire changer une simple habitude ou si l’ on veut faire quelque chose de nouveau, écoutez un tout petit instant à la voix qui murmure dans votre tête. « Je ne peux pas », « qu’ est-ce que les gens vont dire », « c’ est pas dans le budget », « que va dire mon médecin », « Papa ne sera pas content », « je le ferai demain », « je commence mon régime demain «, « je vais y penser plus tard » « je ne le mérite pas », « le moment est mal choisi », « je dois changer mes habitudes, me donner de la peine », « c’ est pas logique », « c’ est pas moi », « et si j’ échoue », « j’ ai peur », etc., etc. … et c’ est la même perpétuelle rengaine. Cela nous épuise et étouffe notre enthousiasme et par conséquent on ne fait absolument rien.
Si l’ on répond d’ une façon objective et honnête aux questions citées ci-dessus, qui pensez-vous profite de cette résistance ? Quand on se dit : « je le ferai plus tard », qui en profite ?
La réponse est pourtant simple, c’ est notre mental qui profite. Cet enregistrement interne, ce dialogue qui ne cesse jamais est dans l’ ensemble, négatif. Le mental fera appel à notre ego, à notre vanité, à notre peur, n’ importe quoi afin de faire les choses à sa manière et ainsi assurer sa propre survie et plus important encore sa domination sur nous. C’ est à nous à prendre les rênes, à nous affirmer et combattre cet ennemi. En permettant au mental et à nos émotions de dicter nos actions et de les nourrir, nous formons en fait un flux de pensée. Nous créons ainsi un corps invisible avec ce flux, qui à son tour, se manifestera certainement.
Le Moi, le vrai Moi qui veut faire avancer et accomplir des choses est maintenant relégué au siège arrière. Alors, qui conduit votre véhicule ? Est-ce vous ou votre mental ? Le mental est simplement un fichier, un dossier qui enregistre tout ce qui s’ est passé dans notre vie, tout ce qui est connu. Il fonctionne en sillon comme les disques et ainsi perpétue sa propre existence. Pourquoi pensez-vous que l’ on dit qu’ il faut sortir des sentiers battus ; qu’ il ne faut pas avoir d’ œillères ? Tout cela veut simplement dire qu’ il nous faut sortir hors des limites de notre propre mental, des limites auto-créées.
Depuis le début, je tiens à faire la distinction entre vous, le vrai vous et votre mental, votre intellect. On peut appeler le vrai Nous, « l’ Âme », le « Moi », le « Moi authentique », le « vrai soi », peu importe, le fait est, Il est là, au-dedans. Il existe en nous ; il est nous, notre vrai Nous. Une fois que le Moi prends le dessus, on commence à développer un ensemble différent de schémas de pensée, qui également seront manifestés. Le choix est maintenant le nôtre. Le Moi n’ est ni notre mental ni sa progéniture l’ intellect, il n’ est pas notre égo, pas notre personnalité et certainement pas notre corps. Remarquez que l’ on dit : mon mental, ma personnalité, mon égo, et mon corps. Quelle est la chose qui dit : « mon » ? Quelle est cette chose ? Cette partie de nous, le Moi essentiel, le « Je ». Il est temps qu’ Il prenne notre vie en main.
Si nous lui donnons la permission, le mental va nous contaminer, et vu que la misère aime la compagnie, il infectera autrui. On risque de ne jamais nous libérer de cela, jusqu’ à ce que nous nous en rendions compte et que nous prenions conscience de cela. Un prisonnier né prisonnier ne sait rien d’ autre et par conséquent suppose naturellement que la vie est ainsi.
Notre mental est une machine, un programme d’ ordinateur, et non pas le programmeur. Comme tel, il ne peut accepter que ce qu’ il a déjà connu et rejette ce qu’ il ne sait pas ou ce qu’ il ne juge pas logique selon ses données. C’ est une machine dont on fera usage, tout comme un ordinateur : « un grand serviteur, mais un piètre maître ».
Ne faites pas l’ erreur fréquente de vous identifier à votre corps, à votre mental, à votre personnalité et surtout pas à votre intellect. Vous êtes bien plus que ça. Vous êtes le véritable « Moi », le Moi essentiel, le vrai maître, l’ héritier du trône. Votre mental vous a emprisonné pendant des années ou plus précisément, c’ est vous qui l’ aurait permis. Vous avez été prisonnier et votre mental était votre gardien. Vous lui avez donné son pouvoir et il est temps que vous exigiez qu’ il abdique son règne et que vous assumiez le rôle de Seigneur du manoir, du Maître de la Maison !
Vous devez être aux commandes et assumer le rôle de conducteur de votre vie. Vous devez reprendre le contrôle de vos émotions, de votre corps et de votre état mental. Vous devez maîtriser votre mental et toutes ses manigances. Il vous faut voir au-delà des illusions que le mental a crée et être conscient des passions qui vous asservissent et les tenir en échec. Ils sont : la luxure, la colère, l’ avidité, l’ attachement et la vanité.
Celles-ci peuvent paraître « naturelles » mais elles deviennent destructrices quand elles sont hors de contrôle, si ce sont elles qui nous contrôlent au lieu que ce soit nous qui les maîtrisons. À l’ excès, ces passions nous aveuglent à nos intérêts les meilleurs et plus élevés. Nous devons prendre conscience de la nature capricieuse de notre mental. Rappelez-vous que la seule raison d’ être du mental est sa propre survie. Il est donc crucial que nous le maîtrisions pour l’ amener à un état de subordination.
Et croyez-moi que le mental va bien se débattre en utilisant toutes ses passions afin de nous mettre en conformité. C’ est à nous de rester sur le droit chemin et de se rendre compte que ce n’ est qu’ une machine ayant comme seule raison d’ être sa propre survie. Soyez conscients que lorsque nous lui permettons d’ être le maître nous aussi devenons des machines. Ce n’ est qu’ alors et seulement alors que nous nous rendons compte et reconnaissons sa vraie nature, son vrai visage et sa vraie raison d’ être que nous pouvons enfin réaliser notre propre et véritable nature et celle de notre héritage … celle de créateur de notre vie.
Quelle est cette chose que l’ on appelle le Mental ?
Il ne s’ agit ni plus ni moins que d’ un ordinateur extrêmement puissant. Notre meilleur outil, pourtant, notre pire ennemi, si on lui laisse libre cours. Il n’ a aucun pouvoir d’ induction, de pensée originelle : son pouvoir réside dans la déduction ou la conclusion. Il s’ agit essentiellement d’ un automate, d’ une machine, et si nous lui laissons libre cours, nous aussi devenons des machines, des robots. Il est extrêmement puissant. Il n’ est ni moral ni immoral, en fait, il est amoral. Le mental dispose d’ un pouvoir incroyable, mais il doit être dompté, apprivoisé sous notre contrôle. Sachons le manier sinon c’ est lui qui nous contrôlera !
En fait, le Mental n’ est qu’ un entrepôt d’ impressions recueillies au cours des années.
Qu’ est-ce que ce Mental aime ? La routine, les habitudes ; il travaille par habitude, toujours la même rengaine, comme d’ hab’ , la routine, toujours la même chose, le même train-train, rien que du vieux. Et ainsi c’ est nous qui devenons les esclaves de l’ habitude - bonne, mauvaise ou indifférente ; le mental ne fait aucune distinction. Il méprise le changement et accepte aveuglément ce qu’ il lui a été enseigné, exactement comme un robot.
Nous sommes fiers de notre soi-disant libre-volonté. Mais est-elle vraiment libre ou est-elle tout simplement un sous-produit de notre conditionnement, ou des croyances par ouï-dire, de seconde main au mieux ?
Puisque le mental est déficient en pouvoirs de création, n’ a pas de propre volonté, n’ a pas de pensée indépendante, il accepte ce qu’ il lui est alimenté pourvu que cela soit fait conformément à sa programmation, qui est l’ habitude ou la routine. Donc, faites-en un ami. Il ne sera pas rebelle si nous faisons les choses en fonction de sa nature, qui est l’ habitude ; il aime faire les choses machinalement, toujours le même refrain, suivant les rainures, comme les disques d’ autrefois.
Par conséquent, le mental ne peut prendre de décision quant à ce qu’ il doit ou ne doit pas faire, parce qu’ il n’ a pas les facultés de raisonnement du réel Moi, qui est notre véritable « être », afin de débattre la raison de la chose demandée de lui.
Comme je l’ ai dit auparavant, le mental n’ a pas de pouvoir d’ induction, il ne fait que répéter les mêmes vieux modes de comportement. Pourquoi pensez-vous que nous avons la toxicomanie, l’ alcoolisme, la dépendance au tabac et toutes sortes d’ autres dépendances ? Le mental adore la routine. Je m’ excuse auprès des fumeurs ou de tout autre toxicomane mais ils doivent savoir que le tabagisme ou toute dépendance n’ est pas bonne, et pourtant ils continuent. Pourquoi ? Le mental résiste le changement. Je ne dis pas que c’ est facile de changer, bien au contraire, mais c’ est pourtant vrai que la plupart de nous résiste le changement.
Nous sommes esclave du précédent, de l’ action habituelle.
Qu’ y a-t-il de plus absurde que deux armées face à face dans un combat à la mort ? Et pourtant, c’ est ce que nous avons fait depuis des millénaires. Et plus nous le faisons, plus nous allons continuer à le faire.
Le mental ne pense pas à ce qui est le mieux pour nous ; si c’ était le cas, on ne fumerait pas, on ne se livrerait pas à des activités oiseuses et alors nous bénéficierions du vrai libre-arbitre.
Pour le vrai Moi, le domaine du mental est territoire ennemi. Si nous voulons vraiment exercer notre libre arbitre, nous devons creuser profondément en nous-mêmes et exercer la pensée indépendante. À mon avis, la seule solution est de regarder au fond de nous-mêmes, et de tout remettre en question. Ne regardez pas la vie à travers le point de vue du mental avec ses préférences, ce qu’ il aime et ce qu’ il n’ aime pas, mais plutôt à travers celui du « Moi », de ce qui est bien et de ce qui est mal selon la partie la plus profonde de vous-mêmes.
Pouvez-vous imaginer ce que nous pourrions faire si nous prenions le contrôle de cet ordinateur et nous l’ utilisions pour élever tout le monde autour de nous, surtout nous-mêmes ?
Par contre, si nous le combattons, ce serait un combat complètement inégal en raison de sa force, et il nous refuserait notre droit de l’ asservir et exigerait d’ être notre maître et ainsi nous détruira.
C’ est précisément ici que votre mental est peut-être en train de vous dire que ceci est une autre arnaque afin d’ essayer de prendre le dessus sur son domaine. Ne vous laissez pas avoir, car c’ est parfaitement naturel que le mental se révolte, étant donné que les jours de sa domination sur vous sont comptés. Si vous permettez au mental de régner, il va vous induire en erreur et vous mener nulle part et par conséquent retarder le moment où vous allez enfin prendre les rênes de votre vie. Cela ne se produira que lorsque vous serez épuisé avec vos petits désirs, caprices et les bizarreries de votre personnalité, qui, dans l’ ordre des choses ne veulent absolument rien dire.
Tout ce dialogue intérieur n’ est qu’ une illusion. Le vrai « vous » est beaucoup mieux capable de diriger votre vie que votre mental. Essayez un peu d’ imaginer si c’ était votre mental ou votre personnalité qui régulait votre respiration, que vous auriez besoin de réfléchir avant de prendre chaque respiration ; à la fin de la journée vous seriez épuisé. Heureusement nous laissons le système faire ce qu’ il sait faire ; de même nous laissons la digestion se faire en laissant le corps faire ce qu’ il fait le mieux naturellement, sans interférence. Ce que l’ on peut faire, c’ est de donner au corps la meilleure alimentation que possible afin qu’ il ait le carburant dont il a besoin pour faire ce qu’ il fait le mieux ; il en est de même avec la vie. Laissez le vrai Moi, notre propre intelligence innée, exécuter notre vie sans ingérence et lui donner le carburant nécessaire : des pensées saines, nutritives et délibérées.
La clé c’ est de calmer le mental et de le laisser prendre le siège arrière. Il s’ agit de permettre au vrai Moi d’ être le conducteur de votre vie, et non pas le blablabla perpétuel du mental. Le vrai « Moi » réside au plus profond de votre cœur.
