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Réfugiés aux Etats-Unis, Schönberg et Gershwin jouent ensemble au tennis. Mendelssohn est un excellent nageur et un bon cavalier. Honegger se passionne pour le rubgy, Chostakovitch pour le football, Ives aime le baseball et le football américain. Bernstein et Karajan font du ski…
Outre ces exercices physiques pratiqués par les musiciens, le sport est de bonne heure source d’inspiration. L’escrime s’invite dans la musique de Schmelzer, le tir chez Weber, le patinage chez Johann Strauss ou Waldteufel. A Londres, Hervé compose pour la danseuse Kati Lanner, un ballet (1887) dont les numéros évoquent entre autres le cricket, le polo et même le (avec une valse du mal de mer). Au siècle, sport rime – en musique – avec modernité. Il est question de tennis chez Debussy (), de boxe chez Tchérepnine ( pour piano et saxophone), de football chez Martinu (même si l’orchestre de traduit moins l’action sur le terrain que l’atmosphère tendue d’un stade), etc.