Champions dans leur discipline, leurs affrontements les ont poussés à se dépasser et ont souvent permis de belles amitiés. Retour sur ces duels de légende
Les performances de Martikan servent d’aiguillon à Tony Estanguet : « Je me disais : “En Slovaquie, en ce moment, il doit neiger et Michal est sur son bateau. Bouge-toi !” »
Son emploi du temps ressemble à celui des ministres. À moins que ce soit l’emploi du temps des ministres qui ressemble à celui de Tony Estanguet. À un mois du début des festivités, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024 n’a pas de temps à perdre. Points presse, réunions préparatoires à la cérémonie d’ouverture et déplacements s’enchaînent à une cadence infernale. À peine le pied posé en métropole, de retour d’un court passage à Tahiti, qu’il repart, direction la Guadeloupe puis la Martinique, pour l’arrivée de la flamme olympique. Dans ce maelström où tout est soigneusement millimétré, pas de place pour l’imprévu.
Mais il en est un pour qui Tony Estanguet trouvera toujours le temps d’aérer