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Antoine Ricardou, cofondateur du studio Saint-Lazare, s’inscrit dans la longue histoire des habitués d’Au Rêve. Il y eut Marcel Aymé qui jouait au 421 avec Henri le garagiste, Simenon qui écrivit son premier roman, , Patrick Modiano,, Jacques Brel qui guettait le numéro 40, en face, où logeait Suzanne pour qui il composa « Ne me quitte pas». Claire Bretécher, Edmond Baudoin venaient dessiner, Hippolyte Romain croque toujours les bohèmes. L’équipe s’associe à Mathieu Renucci, qui fut un temps gérant du lieu, et surtout amoureux, dont la carte est une déclaration quotidienne. Des travaux minutieux commencent: restaurer le bar en bois et pierre de Bourgogne, apporter un second souffle au sol comme aux banquettes en moleskine, retrouver le papier peint gaufré des années 1930, redonner du lustre aux lustres de Murano qui seront fixés plus longs, plus beaux, plus fiers… Antoine Ricardou n’en est pas à son premier forfait dans le 18. Il a déjà redonné vie à un ancien assommoir baptisé aujourd’hui Les Trois Marches. Il parcourt sur son destrier, toujours aux aguets d’un autre endroit à sauver, le quartier de son enfance qu’il ne quittera jamais, entraînant à sa suite tous les cyclistes. Le Montmartre Vélo Club voit le jour en plein Covid. Montmartre, butte de rêves!