![f028-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/3t6nr02fk0cor4dc/images/filePOZCTKDJ.jpg)
Deux semaines après la dissolution et à sept jours du vote, la crise politique en France a-t-elle un impact dans les milieux d’affaires et chez les investisseurs étrangers ?
Je reçois beaucoup de coups de fil d’investisseurs qui sont entre l’attentisme et l’inquiétude. Ils comprennent que tout ce qui a été fait depuis dix ans est remis en question. Certains ont beaucoup investi, je pense à la vallée de la batterie dans les Hauts-de-France, avec 20 000 emplois à l’horizon 2030. Je pense à la méga-usine de microprocesseurs à Grenoble, industrie essentielle à notre souveraineté économique, dans laquelle l’État a investi 2,9 milliards d’euros pour attirer l’européen STMicroelectronics et l’américain Global Founders. Aujourd’hui, tous ces projets sont