Quoi qu’en pensent les Occidentaux, beaucoup de Russes soutiennent sans réserve leur président malgré la guerre en Ukraine
Le 9 mai, un défilé digne des grandes heures de l’URSS
Danse, discours et parade pour célébrer la victoire sur l’Allemagne nazie : sur la place Rouge comme dans les temples du sport, la Russie éternelle fait son show. Cette année, pour le défilé, une partie du matériel, largement mobilisé en Ukraine, manque à l’appel. À peine quinze avions, aucun char, mais 9 000 militaires et, surtout, des missiles nucléaires. Dans les tribunes, estropiés mais fervents, des soldats rentrés du front. Cultivant le parallèle entre la Grande Guerre patriotique des années 1940 et sa croisade contre l’Occident, le maître du Kremlin a fait de la fête nationale le point d’orgue annuel de sa rhétorique belliqueuse.
« Bien sûr, j’aime la France, mais je n’ai aucune raison de l’aimer quand elle devient une ennemie de la Russie », confie l’arrière-petit-fils de Tolstoï
«Dans les années 1990, notre pays sombrait dans le vide mais par un miracle, nous avons pu freiner au bord du précipice ! » Pour
