AVEC LES HÉROS DE L’UKRAINE
Dans un documentaire, BHL revient sur son engagement auprès de ce pays que la Russie prétend « dénazifier ». Et qu’il arpente depuis 2014
Ils sont « les braves contre les robots… Des hommes qui savent pourquoi ils combattent », dit Bernard-Henri Lévy dans son nouveau film « Pourquoi l’Ukraine » (le 28 juin sur Arte). Un pays, des villes et des visages qui le hantent depuis 2014, quand, à Maïdan, au cœur de Kiev, s’exprima ce désir de démocratie qui déclencha la haine de la Russie. Andriivka, Borodyanka, Boutcha, Marioupol, Zaporijjia… Devant la caméra se dessine le chemin de croix d’un peuple sûr d’être « indestructible comme le granit ». Il a déjà sa victoire : la promesse d’une nouvelle Europe.
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Comme de coutume désormais, c’est une photo twittée qui a déclenché la haine. Bernard-Henri Lévy se baladant à gauche de Maxim Marchenko, un homme en treillis, blond et baraqué, gouverneur d’Odessa que la propagande russe a transformé en une sorte de centurion. Puis, quelques semaines plus tard, juste avant leur reddition à Marioupol, long entretien via Zoom reproduit le 15 mai dans le « JDD » avec un des gradés de la 18e brigade d’Azovstal, parmi lesquels quelques irréductibles du régiment Azov, ces hommes de fer qu’on appelait naguère « les hommes en noir ».
Comment un Juif, mondialement connu pour son libéralisme et son antitotalitarisme, ardent partisan des droits de l’homme et de l’État d’Israël, qui n’hésite pas à traiter Zemmour de fasciste, peut-il se retrouver embarqué dans une aventure périlleuse au côté d’un
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