Zelensky, président courage
J’ignore si, quand paraîtront ces lignes, Volodymyr Zelensky sera toujours en vie.
On sait qu’il est à Kiev, entouré de ses généraux, à l’abri d’un bunker que cherchent les Sukhoi.
Et l’on vient de voir une vidéo où il est tête nue, dehors, tel un très jeune Churchill marchant dans les quartiers pauvres de Londres lors des bombardements allemands de septembre 1940.
Mais je sais aussi qu’il figure en haut de la kill list établie, selon la presse anglaise, par le Kremlin.
Et me tournent dans l’esprit les adieux qu’il vient d’adresser, ce vendredi 25 février, à ses homologues retrouvés par Zoom lors du sommet extraordinaire de l’Union européenne : « C’est peut-être la dernière fois que vous me voyez vivant. » Qu’est-ce que la grandeur ?
La vraie grande grandeur telle que l’a enseignée la chevalerie européenne ?
C’est peut-être cela.
Cet héroïsme tranquille et fier.
Ce côté Allende à la veille de l’assaut de la Moneda par les escadrons de la mort de
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