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priori, les Jeux olympiques, éphémères par essence, ne riment guère avec patrimoine. D'autant que la démesure de la manifestation impose des infrastructures, des dispositifs de sécurité, des capacités d'accueil et de transport XXL: durant les Jeux, la France devrait en effet recevoir 15 millions de visiteurs. Sans compter les 30 000 policiers et gendarmes ou les 15 000 militaires déployés pour assurer leur sécurité, et les 10 000 athlètes, venus défendre les couleurs de quelque 200 nations! Une telle. C'est aussi l'objectif de Solideo, la Société de livraison des ouvrages olympiques, qui martèle sa volonté d'éviter tout risque d'« éléphants blancs », ces installations qui ne servent que le temps des Jeux, avant d'être laissées quasiment à l'abandon, sans possibilité de reconversion. La société a ainsi contribué à la création ou à la rénovation de quelque 75 ouvrages. Certains à vocation directement sportive, comme l' Arena de la porte de la Chapelle ou le Centre aquatique de Saint-Denis. D'autres relevant de l'aménagement des espaces publics: ponts et passerelles, voies, jardins, échangeurs routiers… Une entreprise colossale, dotée d'un budget tutoyant les 4,5 milliards d'euros, qui aura permis de restaurer quelques hauts lieux de la mémoire sportive, à l'instar du vélodrome Jacques-Anquetil, à Vincennes, du stade Yves-du-Manoir, à Colombes, ou encore de la piscine Georges-Vallerey, dans le 20 arrondissement: trois sites emblématiques des JO de Paris 1924 remis à neuf pour accueillir cet été, à cent ans d'intervalle, de nouvelles épreuves olympiques. L'ambition est claire: s'appuyer au maximum sur le patrimoine existant pour offrir des , souligne Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO). Ainsi, 95 % des sites dédiés aux épreuves existent déjà ou seront temporaires. Mieux: si Paris et l'Ile-de-France accueillent une part importante des compétitions, le patrimoine sportif des régions est aussi mis en valeur. Châteauroux recevra par exemple les épreuves de tir, Lille sera l'hôte des compétitions de handball et de basket-ball, tandis que Nantes, Bordeaux, Nice ou encore SaintÉtienne se partageront le tournoi de football.