Alors que le président de la République milite pour un nouveau grand emprunt européen pour financer notamment le réarmement du continent, l’incapacité de la France à présenter une trajectoire crédible de ses finances publiques à moyen terme plombe cette proposition. La Commission pourrait bien « sanctionner » la France en la plaçant, après les élections européennes, en procédure de déficit excessif. L’analyse de l’économiste Shahin Vallée, chercheur au Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik et ancien conseiller de l’exprésident du Conseil européen Herman Van Rompuy.
En attendant la décision de la dernière agence de notation, S & P, concernant la qualité de la dette française le 31