Diapason

Schmidt au carré

Somm propose les deux chefs-d’œuvre ultimes de Franz Schmidt dans deux gravures historiques. Créée en 1934 par Oswald Kabasta, la Symphonie no 4 sonne comme un requiem instrumental à la mémoire de la fille du compositeur, morte en couches. On doit son premier enregistrement commercial à Rudolf Moralt (1902-1958), pilier de l’Opéra de Vienne, qui dirige pour la circonstance les Wiener Symphoniker.

C’est leur lecture d’un lyrisme chaleureux et d’une émotion poignante qui nous est ici rendue dans un report par Leni Spahr bien supérieur à celui de Forgotten Records. Il faudra attendre Zubin Mehta et les Philharmoniker dans les années 1970 pour dépasser cette gravure et ouvrir la voie à une discographie désormais conséquente. Pour autant, cette première version reste aussi bouleversante qu’attachante.

Vision apocalyptique

Le , cet oratorio qui demeure l’œuvre la plus connue de Schmidt, fut créé par le fidèle Oswald Kabasta en 1938. L’enregistrement réalisé en stéréophonie par Amadeo en 1962, qui remplit l’essentiel du double CD, vaut d’abord pour l’étonnante prestation, visionnaire voire hallucinée, de Julius Patzak. avec Ferrier et Walter) avait étudié – comme Kabasta – avec Franz Schmidt, pensant au départ embrasser une carrière de compositeur et de chef.

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