Voilà pourquoi le vingt-neuvième coffret de la collection renferme les huit symphonies, les plus belles pages chorales et une riche anthologie de lieder pour compléter les trois grands cycles. Avec, comme toujours, des références consacrées, des raretés triées sur le volet et même quelques inédits en CD.
Pour les symphonies, les choix recoupent sans surprise ceux de nos Indispensables. Rebond, ton pince-sans-rire, couleurs vives: Thomas Beecham et son Royal Philharmonic restent incontournables dans les 1re et 3e, gravées l’une en 1953, l’autre à cheval sur 1958 et 1959. Tout comme Karl Münchinger au pupitre du Philharmonique de Vienne dans la 2e (1959 également). La « Tragique » revient ici au bien oublié Harry Blech et à ses London Mozart Players, dont captivent, en 1953, la vigueur d’accents et le sens du théâtre.
La de Fritz Reiner, en 1960 à Chicago, initial, comme pour la tendresse, si finement ouvragée, de l’. En sommes-nous si loin dans la