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n 1824, le comte Ferdinand von Troyer, clarinettiste amateur, commande à Schubert un pendant au de Beethoven. Le compositeur autrichien traverse alors une période de stérilité, peutêtre due à l’ombre du grand aîné qui plane sur la musique de son temps. Il s’exécute néanmoins et retrouve dans cet exercice un en majeur tout dans les pastels rococo des divertimentos du siècle précédent, comme un hommage nostalgique – un adieu? – à l’âge classique. Seule l’introduction du finale nous ramène aux orages romantiques. L’enregistrement réalisé en 1958 par Willi Boskovsky et ses fidèles compères viennois réussit le parfait équilibre entre une joie tendre mais sans exubérance, et une mélancolie sans drame: ce petit miracle d’amitié musicale offre du chef-d’oeuvre la version la plus incarnée possible.
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