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Ce qui frappe, quand on débute la conversation avec Nora Hamzawi, c’est le ton apaisé de sa voix, sa façon de marquer des pauses pour être juste dans ses mots. Une manière de parler qui s’oppose au rythme effréné de son verbe sur scène. Ici, installées dans les canapés moelleux de son apparemment, sous l’œil d’une figurine grand format d’E.T., on se sent comme à la maison. Il est question que l’on parle de sa maternité. Et c’est peut-être pour cela que la comédienne et humoriste semble apaisée : « J’aime énormément être mère, je m’amuse beaucoup et j’ai l’impression, par chance, que je n’ai rien sacrifié. »
Enfant unique et transmission multiple
Maman d’un petit garçon, elle évoque dans son spectacle le désir d’enfant unique souvent remis en question par une société qui ne comprend pas le projet : « . ». » De plaisir et de joie, deux données à l’épicentre du quotidien de Nora, qu’elle cultive et qu’elle place au cœur de sa transmission mère-enfant : « . » Là où la transmission se veut culturelle et familiale, je partage avec Nora le sentiment que notre génération la souhaite plus humaine, plus subtile, plus sensorielle. Comme si la transmission servait surtout à outiller nos enfants à être en phase avec eux-mêmes : « . »