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apuche bleu nuit vissée sur la tête, sourire figé, le nouvel enfant chéri de la social-démocratie était à deux doigts de perdre son flegme, le 1 mai dernier. À ses trousses, à Saint-Étienne, quelques dizaines de manifestants vociférant, jetant des œufs et de la peinture. « J’étais choqué, confie Raphaël Glucksmann à Paris Match, assis devant un Perrier, dans un bistrot du IX arrondissement de Paris où il a ses habitudes. Ce jour-là, mon sourire était un masque. Dans les yeux, j’ai vu la haine de gens qui criaient “sale sioniste” [parce qu’il refuse de parler de « génocide » à Gaza]. Ma réaction spontanée aurait été d’aller à la confrontation, mais ça aurait ruiné ma campagne. » Le candidat aux européennes en est convaincu, s’il est devenu une cible, c’est que sa liste Place publique-Parti socialiste est