LA TRACTION MINIME
a porte d’entrée de la gamme sportive de BMW est tenue par la 128ti. Elle n’a certes pas droit au label Motorsport, mais reçoit les lettres ti, pour, qui ont écrit la légende de la 2002. Malgré l’alléchante référence, il ne faut pas être trop gourmand ici. Car la 128 n’a pas droit au 6 cylindres, et est en plus privée des roues arrière motrices. On se dit que c’est quand même mal parti. Mais l’avantage d’avoir un négatif, c’est qu’il y a plus de chances d’être agréablement surpris. Par les performances, déjà, avec 5”9 sur le 0 à 100 km/h relevé sur notre base de mesures. Dommage que cela ne s’accompagne pas d’un caractère mécanique un peu plus affirmé: quelques crépitements à l’échappement n’auraient fait de mal à personne. Au volant, il faut être concentré. Tout passe par et se passe sur le train avant. Or celui-ci est doté d’un différentiel autobloquant Torsen du genre réactif. Assez pour transformer le nez de cette Série 1 en tête chercheuse. Dès lors, le train arrière ne cherche (malheureusement) pas à en rajouter et suit docilement. La boîte auto fait le job, mais l’attaque de pédale de frein qui s’allonge ne rassure pas. Abaissée de 10 mm par rapport à la Série 1, la ti hésite entre une suspension trop dure et beaucoup trop dure. C’est finalement pour le conducteur que c’est le plus sportif.