Pas question de passer à côté. Cela fait bientôt trois ans que les Bleues ont décroché leur ticket pour les Jeux olympiques, trois ans qu’elles grappillent des points et gagnent des places au classement mondial. Les hockeyeuses tricolores pointent actuellement en vingtième position, mais aux Jeux cet été, tout sera possible. me confie Mathilde Pétriaux, 26 ans, la gardienne de cette équipe de France. Bousculer la hiérarchie. Un défi de taille pour une équipe de France qui a su se donner les moyens de ses ambitions : du matériel de pointe, des GPS pour collecter un maximum de données physiologiques, un staff renforcé, des stages à l’étranger. Un effort considérable pour cette fédération qui compte moins de 18 000 pratiquants en France – alors que l’on dénombre plus de 30 millions de licenciés dans le monde. Mais un pari gagnant. Il y a trois mois au championnat du monde en Malaisie, l’équipe de France masculine des moins de 21 ans ne s’est inclinée qu’en finale face à l’Allemagne. Et, pour la première fois cet été, les deux équipes de France disputeront les Jeux. Paris 2024 sera un accélérateur de particules pour une discipline que Mathilde a découverte à l’âge de 11 ans.
