ttaques au couteau, attentats, inondations, guerre en Ukraine et en Israël… : l’actualité ne manque (malheureusement) pas de faits tragiques. Que l’on en soit directement victime ou témoin, intervenant ou sauveteur, ou même simple spectateur via des images à la télévision, de tels épisodes constituent un événement traumatique – tout comme un accident de la route, une agression physique ou sexuelle, des violences familiales ou encore l’annonce d’une mort soudaine –, dont les traces peuvent perdurer bien au-delà des faits. Cet événement a beau appartenir au passé, il est toujours bien vivant dans le présent en raison d’une mauvaise mise en mémoire Peuvent alors survenir, chez certaines personnes, des troubles du stress post-traumatique (TSPT), mélange de souvenirs intrusifs de l’événement, d’évitement des rappels de celui-ci, d’engourdissement émotionnel et d’hypervigilance, auxquels peuvent s’ajouter des troubles de la mémoire, de la concentration et du sommeil, des ruminations, des symptômes dépressifs, etc. Selon l’étude Lépine de 2005, sur un an, 2,2 % de la population souffre d’un TSPT, et 3,9 % sur une vie entière. observe le Dr Jérôme Palazzolo, psychiatre et psychothérapeute spécialisé en thérapie comportementale et cognitive (TCC). S’il est impossible d’effacer le traumatisme, différentes thérapies permettent
STRESS POST-TRAUMATIQUE Des thérapies pour le surmonter
Apr 03, 2024
7 minutes
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