S’il ne devait rester qu’un mot des deux derniers mandats présidentiels, ce serait sans doute celui-là : l’hôte de l’Élysée n’a pas son pareil pour dans le verbe qui a donné naissance à notre substantif, même si celle-là n’est plus guère ressentie aujourd’hui, beaucoup moins en tout cas que dans le pronominal correspondant . Quant au préfixe il joue à plein son rôle d’intensif, que l’on rencontre par exemple dans . Avec Emmanuel Macron, pourtant, on finirait par se demander s’il ne convient pas plutôt de le rattacher à cet autre issu du latin, et porteur d’une valeur moins augmentative que négative, pour exprimer la cessation d’un état. Le débat ne devient-il pas, avec lui, le moyen ultime (et jusqu’ici efficace) de désamorcer la rogne, de mettre fin au combat ? Le risque est que, d’états généraux en grands débats, cela commence à se voir et que l’on se refuse de plus en plus à y participer !
Débat
Mar 21, 2024
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits