aintenant que nous avons goûté avec nos pattes, humé la présence d’un prédateur tapi dans l’ombre et rejoint notre horde en suivant les vibrations du sol – bref, que nous avons tenté de nous mettre à la place des animaux et de ressentir leur monde –, imaginez un instant que s’installent à côté de nous des voisins bien encombrants. Ils braquent des projecteurs sur nos fenêtres, font tourner d’énormes moteurs et brûlent d’immenses poubelles malodorantes vingt-quatre heures sur vingt-quatre – un vrai cauchemar ! Ou plutôt, une réalité : c’est ce que l’humanité inflige aux espèces sauvages. Toutes les recherches montrent en effet que l’activité humaine impacte lourdement leurs sens, à travers
L’AMPLEUR SOUS-ESTIMÉE DE LA POLLUTION SENSORIELLE
Mar 22, 2024
4 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits