UNE SYMPHONIE À DÉCRYPTER
“L’écoacoustique va révolutionner la façon dont nous surveillons la biodiversité”
Si les animaux sont d’admirables solistes, dans la nature ils se produisent toujours… en orchestre. Le son constitue certes une formidable et récente porte d’entrée dans leur cognition et dans la compréhension de leur comportement. Mais depuis quelques années, de plus en plus de chercheurs entreprennent de mettre sur écoute non pas tel ou tel animal… mais des écosystèmes entiers. Non pas une fauvette, une grenouille, une cigale, ni une crevette ou un poisson-clown… mais une forêt, une prairie, un marais, un désert ou un récif corallien… Il ne s’agit plus d’enregistrer et étudier les chants des oiseaux mais ceux de la nature elle-même.
Là où la bioacoustique constitue une branche de l’éthologie, l’écoacoustique appartient, elle, au champ de l’écologie
Leur but n’est pas esthétique, comme Jérôme Sueur, du Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, l’un des plus éminents d’entre eux, . Là où la bioacoustique constitue une branche de l’éthologie, l’écoacoustique appartient, elle, au champ de l’écologie. Et elle est en train de s’y imposer comme un outil novateur et puissant.
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