Après avoir exhumé Zoroastre de Rameau dans sa version 1749 (Alpha, Diapason d’or, cf. no 717), Alexis Kossenko défend, toujours avec le soutien du Centre de musique baroque de Versailles, et toujours avec le même engagement, l’œuvre qui, en son temps, lui vola la vedette.
Signé Louis Fuzelier, le livret de ce est un marivaudage dans lequelraillerie, Thalie, muse de la comédie, et Apollon, tandis que le prologue prélude à la Querelle des Bouffons en confrontant musiques française et italienne. Tout est prétexte à des bons mots qui amuseront surtout ceux qui connaissent (très) bien leur mythologie et se sont imprégnés de l’esprit e siècle. La musique, elle, plaira à tout le monde.