Ils ont été les premiers à réaliser des transitions de genre sur des enfants mineurs : plusieurs pays ont récemment décidé d’en restreindre drastiquement la pratique. Une décision prise à la suite d’une série de constats jugés préoccupants : explosion du nombre de demandes, en particulier chez les jeunes filles, alors que la dysphorie de genre – extrêmement rare – touche historiquement surtout les hommes ; doutes sur l’innocuité des traitements prescrits ; nombre croissant de « détransitionneurs », ces personnes qui regrettent leur changement de sexe et souhaitent retrouver leur genre d’origine…
C’est la Finlande qui, la première, sonne l’alarme. explique Olivia Sarton, directrice scientifique de l’association Juristes poursuit la juriste.