C’est le dossier radioactif du moment à Bercy. Celui d’un fleuron français des services informatiques, omniprésent dans le secteur du nucléaire et de la défense, en passe d’être vendu à la découpe. La faute à un mur de dettes, devenu insurmontable. Symbole de sa dégringolade, son cours de Bourse se morfond à 2,35 euros aujourd’hui, malgré ses 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires. L’action s’échangeait encore à plus de 30 euros deux ans plus tôt, et même à 80, en février 2020. Entre la valse des dirigeants et les âpres négociations en coulisses avec les potentiels acheteurs, les déboires d’Atos rempliraient facilement trois saisons d’une série Netflix. L’imminence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris ouvre un nouvel épisode à suspense pour l’entreprise : pourra-t-elle assurer sereinement sa mission l’été prochain ?
Atos, fragile pilier des Jeux olympiques
Feb 28, 2024
5 minutes
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