Grand romancier de l’amour, de la passion et de l’époque napoléonienne, Jean-Marie Rouart ? C’est un euphémisme que de le dire. Grand écrivain tout court ? C’est indéniable. Pour s’en convaincre, il suffit de se pencher sur ses trois derniers livres : Augustin Rouart, entre père et fils, La Maîtresse italienne et Mes révoltes. Tout y est : le style, le panache, un sens inouï du portrait et, surtout, cette manière si française de nous raconter des histoires.
Dans , nous suivons pas à pas le grand homme (on l’aura reconnu) qui ronge son frein sur l’île d’Elbe. Le jeune colonel Neil Campbell est missionné par les