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Ce n’est pas parce qu’une oeuvre est inachevée qu’elle n’est pas, au fond, terminée. Qu’elle n’existe pas dans une forme a priori définitive, un résultat abouti. Nous voilà aujourd’hui dans un cas d’école, dont on se serait volontiers passé tant on aimait l’auteur – en tant que plume et en tant que personne. écrivent Betty Mialet et Bernard Barrault, ses fidèles éditeurs. On trouve étrangement ces lignes en plein milieu de son roman paru de manière posthume, et l’explication est simple: Son titre prend alors une signification bien particulière: Il vient particulièrement en écho du présent objet puisque, malgré le décès de son auteur, l’aventure littéraire et éditoriale a continué, jusqu’à aboutir à ce livre, de fait forcément atypique. Des cas de romans inachevés et finalement parus de manière posthume, l’histoire littéraire en connaît beaucoup, et parmi les plus célèbres de Flaubert, de Musil, de Camus – ne parlons pas de certains textes, officiellement « terminés » mais sur lesquels auraient œuvré de petites mains au mieux créditées dans les remerciements (c’est une autre histoire)… Justement, ici, les proches de l’auteur du ont contribué, chacun à sa manière, à cette libre évocation d’un monarque souvent peu aimé (à raison!): Louis XI.